Tempêtes : les ostréiculteurs sont démunis et accusent de lourdes pertes
En Girardon, au banc d’Arguin, la carte postale est transformée en paysage de désolation, mercredi 1er novembre. Après plusieurs jours de forte houle et de grandes marées, la partie sud a fini par céder. Plus rien ne protège désormais les parcs ostréicoles des assauts de l’océan. Depuis le passage de la tempête Céline le week-end dernier, le banc d’Arguin ne joue plus son rôle de barrière naturelle. Des milliers de tonnes de sable se déversent chaque jour sur les parcs, enterrant les poches d’huîtres jusqu’à plusieurs mètres de profondeur.
Un coup dur au pire moment
Les ostréiculteurs sont donc mobilisés depuis le mardi 31 octobre pour sauver ce qui peut l’être. Même s’il est encore trop tôt pour évaluer précisément les pertes, ce coup dur arrive au pire moment de l’année pour les producteurs, à deux mois et demi des fêtes de fin d’année. Les ostréiculteurs sont désormais à pied d’œuvre afin de se préparer à une nouvelle tempête sur le littoral atlantique, la tempête Ciaran.
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