Sauvetage en mer : bientôt une taxe plaisancier pour financer la SNSM ?
La mort de trois sauveteurs aux Sables-d'Olonne (Vendée) a mis en lumière les difficultés financières de la SNSM. Un député propose de taxer les plaisanciers pour augmenter son budget.
Ils sont les anges gardiens de la mer. L'an passé, ils ont porté secours à près de 8 000 personnes en difficulté. Pourtant, l'avenir de la SNSM pose question. Les sauveteurs tous bénévoles manquent de moyen. À Antibes (Alpes-Maritimes), la vedette de la SNSM n'est plus très performante. "On a besoin de renouveler nos bateaux, explique Claude Pascal, sauveteur bénévole. Marguerite, il y a dix ans coutait 400 000 €, aujourd'hui je veux la changer c'est 750 000 €."
Des taxes allant de 5 à 30 €
Faut-il taxer les plaisanciers pour financer l'association ? C'est l'idée défendue par le député Sébastien Jumel. "5 € par an pour les 7 mètres, 10 € pour les 7-12 mètres et puis on grimpe comme ça jusqu'à 30 €". Selon lui, la mesure rapporterait 5 millions d'euros à la SNSM, actuellement financée à 80% par les dons. Sur les pontons, à Antibes comme à Arcachon (Gironde), l'idée est bien acceptée. "Je pense que c'est une bonne idée puisque les plaisanciers sont les plus gros consommateurs des sorties de la SNSM", explique un homme. Le drame des Sables-d'Olonne (Vendée) a mis en lumière les difficultés des sauveteurs. Aujourd'hui, l'urgence est de former les sauveteurs aux technologies de pointe et de renouveler une partie de la flottille.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.