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2016: Le tour du monde en 80 photos

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Tout au long de l’année, Géopolis a donné une place de choix à la photo. Nous vous proposons de revoir petits et grands événements de l’année 2016. Toutes ces clichés proviennent des trois grandes agences internationales (AFP, Reuters et Sipa). Elles sont diffusées quotidiennement sur Franceinfo, la nouvelle chaîne info de France Télévisions créée en septembre 2016.

Pour les nombreux touristes, ces festivités sont l’occasion de découvrir la culture mongole sous toutes ses formes. Arts du spectacle, cuisine traditionnelle, artisanat, chants… sont au programme. Mais les moments les plus attendus sont les nombreuses compétitions sportives dont les principales sont le tir à l’arc, les courses de chevaux et de chameaux et la lutte. Ces sports reflètent la dure vie des nomades. Les sportifs habillés de traditionnels costumes mongols sont adulés par les foules. Chants et prières leurs sont adressés avant chaque compétition. Le Naadam se veut aussi un appel à respecter la nature et l’environnement. Mais depuis de nombreuses années, avec l’arrivée massive des touristes chinois, son image s’est ternie. Dorénavant, boutiques en tous genres et restaurants pullulent et l’authenticité des rituels s’effiloche, créant un folklore d’opérette.  (Han Leng/Xinhua//SIPA - Décembre 2016)
Tout au long de la campagne de propagande, des dizaines de femmes armées de tambours et de drapeaux rouges, étaient positionnées à des endroits stratégiques de Pyongyang pour motiver les Nords-Coréens à travailler plus. Mais pour de nombreux experts étrangers, cette mobilisation de masse a un impact négatif sur la productivité car contribuant à une fatigue généralisée des travailleurs.   ( KIM WON-JIN / AFP - Décembre 2016)
Certains pays musulmans interdisent la célébration de Noël. A Brunei, petit Etat enclavé dans l’Etat malaisien du Sarawak, les musulmans qui enfreignent la loi risquent cinq ans d’emprisonnement. Mais en Malaisie, rien ne les empêchent de le fêter comme un événement culturel ou une fête nationale, au même titre que la fin du Ramadan ou le célèbre Dipavali, la fête des lumières en Inde. Chaque année, cela rapporte des millions de dollars aux immenses centres commerciaux de Kuala Lumpur décorés de mille sapins lumineux. Dans cette mégapole cosmopolite, pendant un mois, personne n’hésite à changer ses habitudes vestimentaires, culinaires et autres pour se mettre au diapason de cet événement. Le soir de Noël, si peu de citoyens se retrouveront à la messe de minuit, beaucoup seront au karaoké.  (Vincent Thian/AP/SIPA - Décembre 2016)
lors d'un rassemblement anti-gouvernemental demandant sa démission. La présidente sud-coréenne est impliquée dans un scandale de trafic d'influence auquel est mêlé une de ses amies proches, Choi Soon-sil, et dont les ramifications s'étendent jusqu'aux grands conglomérats sud-coréens, les «chaebols». Si la présidente devait être destituée, comme le demandent les partis d'oppostion, une nouvelle élection présidentielle aurait lieu dans les 60 jours pour désigner celui ou celle qui irait au terme du mandat en cours. Les trois partis d'opposition, qui contrôlent au total 165 des 300 sièges de députés, auront besoin des voix de parlementaires du parti Saenuri, la formation de la présidente, pour atteindre la majorité des deux tiers nécessaire à l'adoption de la motion de destitution. (UNG Yeon-Je / AFP ( 30 /11/2016))
L'activité de Muhammad Aziz, 35 ans, est vitale pour l'Indonésie qui est un géant de la pêche sur la scène internationale. Les autorités ne lésinent pas sur les moyens pour préserver le secteur: les navires qui pêchent sans autorisation dans les eaux indonésiennes risquent gros. Ainsi, depuis octobre 2014, rapporte «Le Monde», «plus de 170 navires, pour la plupart étrangers, ont été (coulés), généralement à coups de dynamite, et leurs équipages envoyés en prison».
 ( Ajar Setiadi/Solent News/SIPA - Décembre 2016)
 
Dans le ciel limpide au-dessus de la capitale afghane, loin de la guerre, loin des attentats, la manifestation ludique a été organisée pour défendre l'environnement. Le cerf-volant a une longue tradition en Afghanistan, mais ce loisir était mal vu par les talibans. Un livre et un film, «Les cerfs-volants de Kaboul», avaient déjà mis en avant cette activité pour raconter l'Afghanistan et ses drames. (WAKIL KOHSAR / AFP (26 novembre 2016))
Il profite de la levée partielle du couvre-feu de 246 jours (8 mois). Cette ville de près de 300.000 habitants de l'est de la Turquie a été transformée en champ de ruines par les affrontements entre l'armée turque et les rebelles du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), organisation considérée comme «terroriste» par Ankara, Washington et Bruxelles. Plusieurs écoles ont été détruites, l'eau et l'électricité sont toujours coupées. Des pelleteuses s'activent pour déblayer ce qui reste de la ville. (ILYAS AKENGIN / AFP - Novembre 2016)
Ces armes ont été soit confisquées en vertu de l’application de la loi ou remises volontairement à des agents chargés de collecter les armes légères ou de petits calibres. Un rapport, datant de 2012, intitulé «Traçage et étude des armes sur le plan national», établi conjointement par l'Etat kenyan et Arms Survey basé à Genève, révélait que 500.000 armes à feu étaient détenues par des civils. (Ben Curtis/AP/SIPA - Novembre 2016)
Depuis qu'elle a quitté son foyer, la jeune Irakienne vit avec ses enfants dans un camp de réfugiés à Erbil, la capitale du Kurdistan. Elle se trouve ici dans le village de Shaqouli où elle attend un bus, non loin d'un barrage contrôlé par les Peshmergas, les combattants kurdes. Plus de 40.000 personnes ont fuient Mossoul depuis le déclenchement de l'opération anti-Daech lancée il ya près d'un mois.  (AFP/ Odd ANDERSEN  - Novembre 2016)
c'est mieux que rien. Ces enfants suivent un cours d'arithmétique dispensé avec les moyens du bord, dans une école de fortune. Venus de zones pro-gouvernementales, ils se trouvent actuellement dans la région de Deraa tenue par les rebelles. Cette «salle de classe» peu académique met un semblant de normalité dans la vie chaotique de ces enfants déplacés.
 (MOHAMAD ABAZEED / AFP - Novembre 2016)
Les méthodes du président Rodrigo Duterte sont expéditives. «Vous, les dealers, les braqueurs et les vauriens, vous feriez mieux de partir. Parce que je vais vous tuer», tranche le président philippin. Depuis sa prise de ses fonctions, Rodrigo Duterte s’est lancé dans une guerre sanglante contre les trafiquants de drogue. Avec tous les dérapages imaginables. Les corps sans vie de présumés dealers jonchent les rues de Manille. Les auteurs d’assassinats ne sont jamais arrêtés et encore moins jugés. Les prisons croulent sous le nombre de détenus, en attente de jugement ou purgeant leur peine. Certains dealers, effarés par la recrudescence des assassinats, se dénoncent eux-mêmes pour échapper à une justice expéditive. Le président philippin entend, malgré les condamnations des organisations humanitaires, continuer sa «guerre implacable jusqu’au bout». Quel qu’en soit le prix.  (Damir Sagolj/ REUTERS - Novembre 2016)
Le 1er novembre 2016, il a pris position près du village d'Abu Jarboa, libéré mais toujours sous la menace de djihadistes cachés dans des tunnels et prêts à mener des attaques meurtrières. (Ahmed JADALLAH / REUTERS)
La région du Mindanao, aux Philippines, très riche en charbon, nickel et or, est habitée par des aborigènes connus sous le nom de Lumads. Elle a été le théâtre de l'assassinats de 25 de leurs responsables en 2015. Depuis 2006, ils tentent en effet de s’opposer au pillage du sous-sol de leur territoire par des sociétés minières auxquelles le gouvernement a accordé des permis d’exploitation. Ces meurtres, perpétrés par un groupe paramilitaire avec la passivité complice de l’armée, ont pour but de terroriser la population et l’amener à abandonner sa terre. Pour leur résistance, le prix des droits de l’Homme de Stop the Killings (arrêtez les assassinats) avait été remis à Percenita Sanchez, directrice de Mindanao Interfaith Services Foundation, le 12 décembre 2016.   (AP Photo/Aaron Favila/SIPA)
Plusieurs dizaines de milliers d’enfants travailleraient ainsi dans tout le pays, souvent dans des lieux reculés, alors qu’en théorie, la loi afghane l’interdit. Les briqueteries sont en général installées à l’extérieur des villes en raison de la pollution qu’elles dégagent, comme ici à Deh Sabz, près de Kaboul. Un problème aggravé par le fait qu’elles utilisent de plus en plus du charbon de bois comme combustible (avant, elles avaient davantage recours au bois). Une famille arrive à fabriquer quotidiennement quelque 1000 briques. Ce qui lui rapporte moins de 4 euros par jour. (Rahmat Gul/AP/SIPA - Octobre 2016)
Un jeune homme est allongé sur une pierre tombale, rendant hommage à un proche disparu. La scène se passe quelques jours avant la Toussaint 2016, la plupart des Philippins ayant droit à plusieurs journées chômées avant et après le 1er novembre pour se rendre dans les cimetières, y nettoyer les tombes, les fleurir et même y passer la nuit. Le jour J, dès l'aube, les familles s'installent autour des sépultures, allument des bougies, fument, jouent aux cartes, dansent ou chantent pour honorer les âmes des défunts. (Bullit Marquez/AP/SIPA)
Le dernier essai nucléaire en date, le cinquième du genre, a eu lieu le 9 septembre. Il s’agit du «plus puissant» jamais mené par Pyonyang, a affirmé le régime. Lequel essai a provoqué un tremblement de terre de magnitude 5,3. Mais dans le pays, on vit apparemment loin des inquiétudes que la politique nucléaire nord-coréenne suscite à l’extérieur. Dans la capitale, tout semble normal. Ce n’est pas le cas dans la province du Hamgyong du Nord (nord-est). Les organisations humanitaires étrangères ont mis en garde le 21 octobre contre un «désastre» à l'approche de l'hiver alors que des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux enfants, sont toujours privées de toit après les inondations de la fin août. Selon les estimations, près 70.000 personnes ont perdu leur domicile dans ces inondations désastreuses qui ont fait plus de 130 morts. (Wong Maye-E/AP/SIPA)
 
Ils tirent derrière eux leur cheval et leur chèvre.Ils fuient le quartier d’Al Shujaia, visé par un raid aérien. L’aviation israélienne a frappé des positions du Hamas après à un tir de roquette sur la ville de Sdérot, située à quatre kilomètres de l'enclave palestinienne. Les Gazaouis restent marqués par la guerre dévastatrice de l'été 2014 et redoutent une reprise des hostilités.   (AFP/ Mohammed Abed - Octobre 2016)
Au Liban, la communauté chiite représente environ un quart de la population du pays. Sous l'impulsion du Hezbollah, dont on voit le drapeau sur la manche de l'enfant en arme, des chiites célèbrent la fête de l'Ashoura. (Mohammed Zaatari/AP/SIPA)
Depuis octobre 2010, le choléra a fait près de 10.000 morts en Haïti. Avec plus de 500 cas chaque semaine, le pays fait face à la pire épidémie de l'histoire récente à l'échelle mondiale. Selon des experts, le choléra a été introduit en Haïti par des Casques bleus népalais de la Minustah, la mission locale des Nations Unies censée stabiliser cette nation autrefois surnommée «la Perle des Antilles». Mi-août, près de six ans après le début de l'épidémie, l'ONU a pour la première fois reconnu avoir une «responsabilité morale» envers les victimes du choléra en Haïti et leurs familles, annonçant qu'elle allait leur accorder une «aide matérielle» directe.   (RODRIGO ARANGUA / AFP - Octobre 2016)
Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), soutenu par l’ONU, essaye de reprendre la ville de Syrte, bastion du groupe Etat islamique. Lors d’une vaste offensive le 12 mai 2016, les troupes loyales au GNA avaient reconquis une partie de la ville de Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli. Le 22 septembre, les combats ont fait 9 morts et 40 blessés du côté des soldats pro-gouvernementaux, et tué dix djihadistes. Le GNA a fait savoir que ses forces «progressent vers les derniers retranchements de Daech.» (Manu Brabo / AP / SIPA)
De jeunes bénévoles russes portent un cercueil contenant des restes de soldats soviétiques. Les dépouilles de 264 militaires ont ainsi été tranférés dans ce cimetière militaire. Cette cérémonie de réinhumation s'est déroulée le 16 septembre 2016, à environ 50 km au sud-est de Saint-Pétersbourg. C'est dans cette ville, devenue Leningrad en 1924 et qui a retrouvé son nom d'origine à la suite d'un référendum en 1991, que 200.000 soldats soviétiques sont tombés entre septembre 1941 et mai 1943. (AP Photo / Dmitri Lovetski - Octobre 2016)
 
Dans le nord de la ville, elle surprend par sa structure rectangulaire, sans dôme ni minaret. Sa très géométrique façade de briques en terre cuite laisse filtrer des rais de lumière à l'intérieur du bâtiment. Marina Tabassum, 45 ans, n'avait presque jamais mis les pieds dans une mosquée lorsqu'elle a été désignée pour en construire une sur un terrain donné par sa grand-mère en 2005. Son ambition: créer une bulle de quiétude dans un quartier pauvre de l'une des villes les plus denses du monde.  (Rehman Sobhan / AFP )
un trou d'obus fait office de piscine où s'amusent de jeunes Syriens plongés dans le plus grand dénuement. Capitale économique de Syrie avant la guerre, Alep est divisée, depuis 2012, en quartiers Ouest tenus par le régime et en secteurs Est sous contrôle des rebelles. Ces derniers sont bombardés au quotidien par les avions de l'armée syrienne et ceux de son allié russe. (ALEP MEDIA CENTER /Sipa - Octobre 2016)
Le robot, qui mesure 1,60 m de haut et est rechargé une fois par jour (pendant quatre heures), apporte lui-même leurs commandes aux clients de ce restaurant. Dont l’ambiance n’est pas sans évoquer celle des peintures de l’artiste américain Edward Hopper... Le personnel humain place un plat sur le plateau de la machine et indique la table à livrer par le biais d’une télécommande. L’initiative de Binzhou n’est pas la première du genre en Chine. A Harbin (nord-ouest), un tel restaurant a ouvert ses portes en 2012. Là, le robot peut préparer des nems, servir les clients, débarrasser les tables, faire la vaisselle. Le directeur de l’établissement explique que ces machines sont moins exigeantes que les humains. Et ne rechignent pas à travailler le dimanche.  (SIPA ASIA - SIPA)
est venue demander de l'aide pour son enfant de 18 mois, pendant qu'elle tente d'allaiter son nourrisson. Le centre de Maiduguri, au Nigeria, ne désemplit pas. Ultime refuge pour ces femmes et leurs enfants déplacés, n'ayant plus de toit pour les abriter, ni rien à manger. Les gémissements des petits, trop faibles pour pleurer, sont annonciateurs du pire. Un quart des enfants de ce centre ne survivront pas, malgré les soins prodigués. (Sunday Alamba/AP/SIPA - Septembre 2016)
Des charpentiers de marine travaillent sur la construction traditionnelle d'un bateau de pêche. Ce secteur est vital pour le Pakistan mais reste très peu organisé. Le pays pêche quelque 625.000 tonnes de poisson par an, dont seulement 131.000 tonnes sont exportées. Le port de Karachi, où est construit ce bateau, est le principal du pays qui compte quelque 30.000 marins pêcheurs. (Shakil Adil/AP/SIPA - Septembre 2016)
Des policiers escortent le père et le premier mari de Samia Shahid, 28 ans, accusés du meurtre de cette dernière. Cette citoyenne anglo-pakistanaise s'était remariée il y a deux ans et vivait à Dubaï. Remariage que réprouvait sa famille. Elle est décédée en juillet 2016 en venant rendre visite aux siens. C'est son second mari qui à donné l'alerte. Il demande que ce crime soit puni, ce que feint de ne pas comprendre son père, qui parle de mort naturelle. Cette mort suit celle d'une star locale, assassinée par son frère pour le même motif. Suite à ces deux crimes d'honneur qui ont secoué l'opinion pubique, le Pakistan a indiqué qu'il allait revoir sa législation contre ces meurtres et contre les viols «punitifs». Un comité composé de membres des deux chambres du Parlement va examiner des amendements aux lois existantes. (Anjum Naveed/AP/SIPA - Septembre 2016)
Pour l'instant, le financement n'a pas été bouclé. Seule la première phase a été financée (à hauteur de 6 milliards d'euros), a reconnu la Dubaï Holding, la structure financière gouvernementale gérant les investissements de l'émirat. Aucun calendrier n'a été communiqué alors que d'autres projets immobiliers ont été annulés. Car de 2009 à 2012, Dubaï a subi une forte crise immobilière qui a fait chuter la valeur du secteur de moitié. La cité-Etat pâtit de la chute des prix du pétrole, même si elle est moins dépendante que nombre de ses voisins. Elle est de plus criblée de dettes, à hauteur de 140% de son PIB. Selon un article du «Financial Times» traduit par «Courrier International», les voitures abandonnées pullulent sur le parking de l'aéroport de Dubaï. En cause: les faillites qui poussent les entrepreneurs à fuir. Car les dépôts de bilan sont considérés comme des délits et passibles de peines de prison. Les entrepreneurs prennent alors le premier avion, laissant ce qui leur reste derrière eux. (Kamran Jebreili / AP / SIPA - Septembre 2016)
Une femme vend du lait dans sa maison malgré les affrontements à Srinagar. Fin août 2016, les autorités Indiennes ont fini par lever le couvre-feu imposé dans la ville et la plupart des régions du Cachemire. Mais magasins et entreprises sont restés fermés en raison d'une grève générale de protestation contre la domination indienne. L'Inde et le Pakistan revendiquent chacun cette région himalayenne. (Mukhtar Khan/AP/SIPA - Septembre 2016)
Zébus et moutons sont ainsi livrés pour éviter les terribles embouteillages de la capitale économique pakistanaise. Chaque famille qui en a les moyens doit sacrifier un animal pour commémorer le sacrifice d'Abraham. La viande sera partagée en famille et distribuée aux pauvres. Tous les moyens sont bons pour livrer en temps et en heure les animaux de l'aïd el Kébir. (Sipa/Ap/ Fareed Khan - Septembre 2016)
La Louisiane s'est réveillée sous les eaux le 12 août et la région de Baton Rouge subissait encore de la montée des eaux cinq jours plus tard. 20.000 personnes ont dû être secourues à la suite des pires inondations jamais vues dans cet Etat du sud des Etats-Unis. A l'instar de cette femme de 78 ans qui a passé la nuit réfugiée dans un arbre. Les maisons comme les lieux de travail sont encerclés par une eau boueuse. Pour l'instant, et sous réserve de découvrir d'autres victimes, sept personnes ont déjà perdu la vie. «Nous connaissons l'une des pires tempêtes que nous n'avons jamais eue, avec des crues soudaines», a raconté Layton Ricks, président de la paroisse de Livingston dans les environs de Baton Rouge, au côté du gouverneur en conférence de presse


 (Brendan Smialowski / AF)
En difficulté dans les sondages, Donald Trump, candidat du Parti républicain à la présidentielle américaine, s'est retrouvé caricaturé dans les rues de plusieurs villes américaines. Une statue peu avantageuse le montrant nu a été notamment installée sur Union Square, lieu traditionnel de détente et de rencontres des New-Yorkais. La statue a ensuite été retirée par l'administration: «L'installation d'une structure ou oeuvre d'art non autorisée dans la ville est illégale».

Cette opération a été revendiquée par un collectif anarchiste Indecline, basé en Californie, qui a diffusé une vidéo montrant la fabrication de cinq statues identiques du candidat républicain.  (SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP - Août 2016)
Les forces armées du gouvernement d'accord national (GNA) libyen manquent d'équipement mais pas d'inventivité. Elles ont construit des armes de fortune et installé des lance-roquettes d'hélicoptères sur des pick-up ou encore un canon antiaérien sur un remorqueur des gardes-côtes, qui patrouille au large de la cité portuaire. Et dans les forces aériennes, dotées d'avions de l'époque soviétique, les appareils les plus récents datent de 1984. C'est dire si le soutien des Etats-Unis était attendu, permettant aussi de limiter les pertes humaines. Depuis mai 2016, au moins 350 combattants anti-Daech ont été tués et 1.500 blessés dans leur opération de reconquête de Syrte. (Goran Tomasevic / REUTERS - Août 2016)
 
Le feu, qui a pris le 22 juillet 2016 aux marges de l'Angeles National Forest, dans une région de collines et de canyons, menace depuis des maisons isolées près de Santa Clara, à une soixantaine de kilomètres au nord de Los Angeles. Autour de Sand Canyon et de Placerita Canyon, les collines boisées étaient dorénavant noircies et fumantes, tandis que d'autres étaient encore la proie des flammes. Quelque 3.000 pompiers étaient à pied d'oeuvre arpentant par bataillons les coteaux pour combattre le feu, secondés par un ballet d'hélicoptères déversant de la poudre rouge ignifuge. Un gigantesque nuage de fumée sombre s'étendait à des kilomètres, piquant les yeux et la gorge. Début juin, un vaste feu s'était aussi déclaré dans l'opulente banlieue de Calabasas, où vivent nombre de célébrités. Dans l'ensemble des Etats-Unis, 19 vastes incendies non maîtrisés continuaient à faire rage, dont quatre en Californie.  (Frederic J. BROWN / AFP)
Le feeling avec les bébés, ça n'est pas donné à tout le monde ! Il reste 101 jours à l'homme d'affaires de 70 ans pour se faire aimer des Américains. Grands ... et petits. (Carlo ALLEGRI / REUTERS)
Mais celle de femmes, les yeux rivés sur leurs smartphones, prises au jeu du moment dont les médias et les réesaux sociaux parlent le plus. Si Pokémon Go a déjà fait des milliers d'émules dans le monde, son lancement officiel en France et au Japon, très attendu par les joueurs, est redouté par les autorités pour des questions de sécurité. Car il pourrait donner lieu à des rassemblements massifs comparables à celui de Central Park, à New York, début juillet. Ce succès surréaliste a même conduit la marine israélienne à publier une photo de ses forces capturant un Pokémon en pleine mer, avec la mention: «Il y a des Pokémon que nous seuls pouvons attraper». Côté palestinien, dans un tweet largement relayé, on voit Pikachu émerger des décombres d'une maison à Gaza. En Bosnie, les joueurs ont été mis en garde pour éviter les champs de mines, héritage de la guerre intercommunautaire qui a touché le pays entre 1992 et 1995.  (MOMEN FAIZ / NURPHOTO (14 juillet 2016))
 
 
La photo est prise de la citadelle d'Alep, site inscrit au patrimoine de l'Unesco. Elle montre, au 3 juillet 2016, l'ampleur des destructions dans la ville. On voit sur l'image les destructions dans la zone contrôlée par les forces gouvernementales. Dans ces ruines, une partie du patrimoine historique de la ville, dont l'histoire remonte sur plus de cinq mille ans.  (GEORGE OURFALIAN / AFP)
 
Nous sommes dans la mosquée Jami, située dans la province de Herat en Afghanistan. Des festivités de trois jours vont avoir lieu, qui vont commencer au lever de la nouvelle Lune. Les musulmans vont désormais pouvoir reprendre le cours de leur vie normale. Ils viennent de pratiquer une certaine ascèse tant physique que morale. S'abtenant, entre autre, de manger du lever au coucher du soleil pendant un mois. (AREF KARIMI / AFP - Juillet 2016)
Bravant les restrictions d'âge et le déploiement de milliers de policiers israéliens dans et autour de la Ville sainte, ils escaladent le mur de séparation au niveau du village d'al-Ram. Leur objectif: se rendre sur l'esplanade des Mosquées pour la dernière prière du vendredi du Ramadan. Certains imams ont déjà fixé la date de l'Aïd el Fitr, la fête qui marque la fin du mois sacré du jeûn musulman, au 5 juillet 2016. (Issam Rimawi/ANADOLU AGENCY/AFP - Juillet 2016)
C’est reparti comme en juin 2013 quand, en pleine coupe des Confédérations, le Brésil a été secoué par des manifestations massives pour réclamer l'amélioration des services  publics et critiquer l'argent investi dans la Coupe du monde (juin-juillet 2014). Des milliers de personnes ont manifesté le 6 juillet 2016 à Rio pour réclamer plus d'investissements dans les services publics et appeler au boycott des Jeux olympiques (5 au 21 août). Les enseignants, en grève depuis trois mois, exigent le paiement des arriérés de salaires par le gouvernement de l'Etat de Rio. Ils ont été rejoints par des anarchistes des Black Blocs, vêtus de noir, portant des autocollants et des pancartes appelant, eux aussi, au boycott des Jeux. Deux jours plutôt, ce sont les policiers qui ont accueilli les touristes à l’aéroport avec un message choc: «Bienvenue en enfer !» (Christophe Simon/AFP)
Une photo à plusieurs entrées qui raconte une Syrie en guerre avec des poches de survie : un sourire, un geste généreux, une offrande et une question sous-jacente: que se passe-t-il au loin derrière ce désert rocailleux ? La rose de Damas, cette fleur aux trente pétales, fait partie de l’histoire de la Syrie. Exportée vers l’Europe dès le Moyen-Âge pour son parfum et ses vertus thérapeutiques, la célèbre rose, citée par Shakespeare, a vu sa production diminuer drastiquement à cause des déplacements de population fuyant les combats. Cette photo montre que la vie continue, renaît, que la fleur éclot malgré tout.  (LOUAI BESHARA / AFP - Mai 2016)
Des milliers de Macédoniens exigent la démission du président Gjorge Ivanov. Et le retrait de l’amnistie de responsables politiques dont Nikola Gruevski, patron du parti au pouvoir en Macédoine (VMRO-DPMNE), impliqués dans le scandale de malversations et d'écoutes illégales de milliers de journalistes, politiques et responsables religieux. Ils réclament aussi le report des législatives du 5 juin, initialement destinées à sortir le pays du blocage politique. Mais Nikola Gruevski, fort d'une cote de confiance de plus de 30%, refuse de les reporter.  (AP Photo / Boris Grdanosk - Mai 2016)
... et ramener ainsi le père de la démocratie tunisienne des faubourgs de La Goulette à sa place originelle en plein centre de la capitale. La statue avait été déboulonnée et exilée au nord de Tunis juste après le coup d'Etat de Ben Ali contre Habib Bourguiba. Après 29 ans d'absence, elle revient devant le ministère de l'Intérieur. Même si au bout de 20 ans de pouvoir, la fin de la présidence de Bourguiba fut marquée par sa santé déclinante, la montée du clientélisme et de l’islamisme, la population lui fut reconnaissante de son rôle dans la création d'une Tunisie démocratique et laïque. Hommage au grand homme pour les uns, retour en arrière pour les autres, la réinstallation du monument sur l'avenue qui porte son nom ne laisse pas les Tunissois (ni les Tunisiens) indifférents.


 
 (FETHI BELAID / AFP - Mai 2016)
Hissène Habré a levé le poing en entendant le président de la Chambre africaine extraordinaire (CAE) prononcer une peine de prison à perpétuité. Le magistrat burkinabè, Gberdao Gustave Kam, a précisé les faits condamnés : «Hissène Habré, la Chambre, vous déclare coupable (...) des crimes contre l'humanité,de viol, d'esclavage forcé, d'homicide volontaire, de pratique massive et systématique d'exécutions sommaires, d'enlèvement de personnes suivi de leur disparition, de tortures et d'actes inhumains.»

Hissène Habré a pris le pouvoir au Tchad en 1982 qu'il a dirigé jusqu'en 1990 d'une main de fer. Il s'est rapidement mué en bourreau implacable. Les opposants - réels ou supposés - furent arrêtés par la police politique, torturés, souvent exécutés. Une commission d'enquête estimera à plus de 40.000 le nombre de personnes mortes en détention ou exécutées sous son régime, dont 4.000 identifiées nommément. (Carley Petesch/AP/SIPA)
La Chine est en effet un pays dont la population est très exposée au tabagisme. Faire participer les enfants dès leur plus jeune âge permet de les sensibliser et les alerter sur les dangers liés à la consommation de tabac. Depuis un an, les autorités prennent le problème très au sérieux, surtout après avoir pris connaissance d'une étude qui prédit deux millions de morts dus à la cigarette à l'horizon 2030. Un Chinois sur trois mourra de la cigarette. «Sans une action rapide, continue et générale contre le tabac, la Chine fera face à un nombre énorme de morts prématurées», a commenté l'un des auteurs de l'étude, le professeur Liming Li de l'Académie des sciences médicales de Pékin. Les autorités ont donc durci les lois empêchant de fumer sur les lieux de travail et dans les espaces publics fermés. Ce type d'interdiction, déjà posée il y a quatre ans sans être appliquée, est donc désormais assortie de sanctions sévères en cas de non-respect.

 (STR / AFP - Mai 2016)
En brûlant l'ivoire, un «trésor» estimé à 150 millions de dollars sur le marché noir (le commerce de «l'or blanc» est interdit depuis 1989), le Kenya veut faire passer un message «fort» qu'il a martelé sans cesse en amont de la crémation dans le parc national de Nairobi: l'ivoire n'a de valeur que s'il se trouve sur un éléphant en vie. De son côté, le célèbre paléoanthropologue Richard Leakey, qui dirige le Service kényan de la faune (KWS), a lancé un appel aux pays d'Afrique australe, leur demandant de se débarrasser eux aussi de leurs stocks d'ivoire: «Tant que vous gardez ces stocks, vous suggérez qu'il y aura de nouveau un marché à l'avenir». Avant le Kenya, mais à plus petite échelle, le Malawi, le Mozambique, l'Ethiopie et le Gabon avaient eux aussi réduit en cendres des tonnes d'ivoire braconné. Soutenu par la France et le Gabon, le Kenya va réclamer une interdiction totale des ventes d'ivoire dans le monde. (CARL DE SOUZA / AFP - Mai 2016)
 
 
Sur les 63 journalistes et personnes travaillant dans les médias, tués au Honduras depuis 2003, seuls six cas ont été résolus, poursuivis et condamnés à cinq ans de prison. Avec 12 assassinats, 2015 est l’année la plus meurtrière du pays. Au Honduras la violence criminelle tue 14 personnes par jour, mais 94% des cas restent impunis. Afin d’y remédier, le parlement a adopté une loi en avril 2015 pour protéger les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et les opérateurs de justice trois professions particulièrement visées. «La lutte contre l'impunité doit être une priorité. Sans des enquêtes indépendantes, impartiales et approfondies permettant de retrouver et sanctionner les coupables des crimes à leur encontre, la situation des journalistes restera précaire», a déclaré Reporters sans frontières. Le Honduras est situé à la 132e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse selon RSF. (REUTERS / Jorge Cabrera)
 
Trois jours après le séisme de magnitude 7-8 qui a touché l'ouest de l'Equateur, les bilans humain et économique appraissent lourds. Le tremblement de terre a détruit quelque 1.500 immeubles et provoqué des coulées de boue. Selon le gouvernement, 20.500 personnes sont désormais sans abri et ont été accueillies dans des refuges. Le président Rafael Correa, qui s'est rendu sur les lieux de la catastrophe, a indiqué que les dégâts étaient estimés entre deux et trois milliards de dollars. Cela pourrait se traduire par une perte de deux à trois points de croissance pour ce pays dépendant de la production pétrolière. (JUAN CEVALLOS / AFP)
Trois migrants, hébergés dans un centre à Diavata dans le nord de la Grèce, ont été hospitalisés pour des problèmes respiratoires après un incendie qui s’est déclenché dans le camp le 20 avril 2016. Le feu serait parti d’un foyer où un migrant cuisinait. «Les conditions (à Hellinikon) sont hors contrôle et présentent des risques énormes pour la santé publique», préviennent, dans leur lettre, les cinq maires de la banlieue balnéaire d'Athènes. Ils s'inquiètent également «des tensions et d'incidents violents quotidiens entre les réfugiés ou migrants» et réclament au ministère de l'Intérieur «un renforcement du nombre de policiers». Depuis la fermeture, début mars, de la route des Balkans par où transitaient jusqu'à présent vers le reste de l'Europe les migrants affluant en Grèce, environ 46.000 réfugiés sont bloqués dans le pays. Des milliers d'entre eux ont été transférés dans des sites temporaires. (AFP- Sakis Mitrolidis)
Lors de la cérémonie d’ouverture, le locataire de la Maison blanche a insisté sur la nécessité de terminer les négociations du traité transatlantique (un accord de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis, connu aussi sous le nom de TTIP ou Tafta) avant la fin de son mandat en janvier 2017. Cet accord soulève de nombreuses critiques et une forte opposition des deux côtés de l'Atlantique. Barack Obama va également profiter de cette visite pour annoncer l'envoi de 250 instructeurs supplémentaires de l'armée américaine en Syrie pour former et assister les forces rebelles modérées. (Christian Charisius / dpa / AFP - Avril 2016)
 
Le lundi 4 avril 2016, des milliers de manifestants dans la capitale Reykjavik ont réclamé la démission du premier ministre. Certains brandissaient des bananes, symbolisant les dérives d’une «république bananière». Ils étaient entre 8 et 22.000 manifestants sur une population totale de 330.000 habitants. En 2008, déjà, les Islandais étaient descendus en masse dans la rue et avaient obtenu un changement de gouvernement alors que le pays faisait faillite à cause de son système bancaire. (CITIZENSIDE / JOHANN HANSEN / CITIZENSIDE)
Depuis son discours de candidature le 16 juin  2015, Donald Trump est devenu la personnalité la plus haïe des mexicains. Il avait déclaré, le Mexique ne fait qu’exporter «de la drogue, des violeurs et des criminels» aux Etats-Unis. Le milliardaire américain a enfoncé le clou en annonçant vouloir construire un mur tout le long de la frontière sud des Etats-Unis afin d'empêcher les migrants clandestins de passer. Il a ajouté vouloir faire payer sa construction au Mexique car ce pays «avait fait fortune grâce» aux Américains et que celui-ci était en train d’«asphyxier économiquement les Etats-Unis». Pour appuyer ses dires et prouver que la frontière entre les États-Unis et le Mexique est une passoire, il n’a pas hésité à utiliser dans une vidéo de campagne des images tournées en 2014 de la frontière entre… le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla. De nombreuses personnalités ont vivement critiqué les propos et les procédés du magnat de l'immobilier. Le chanteur portoricain Romeo Santos déclare dans sa chanson Fuck Donald Trump : «tu as un problème avec les Mexicains mais ce sont eux qui construisent tes putains d’immeubles.». Mais cela n’a pas calmé le candidat à la Maison Blanche. Quelques mois plus tard, il propose de remettre en question le droit les enfants de migrants qui naissent aux États-Unis et héritent automatiquement de la nationalité américaine. Il suggère d’abolir ce bénéfice pour laisser place au «jus sanguinis», droit du sang, selon lequel seul un enfant d'un parent déjà étasunien serait doté de la nationalité. Le pape François lors de sa visite au Mexique en mars 2016 a déclaré que Donald Trump n’était «pas chrétien» provoquant la fureur de ce dernier. Quant au chef de l'Etat mexicain, Enrique Pena Nieto, il n’a pas hésité à comparer Donald Trump à Hitler et Mussolini. Pourtant Donald Trump a dit : «Je n'en veux pas au Mexique, la Chine est encore pire». (REUTERS/Henry Romero - Mars 2016)
Un véritable tableau. Des réfugiés syriens dans le camp grec d'Idomeni s'offrent un moment de détente avec les moyens du bord. Ils lancent un enfant en l'air à l'aide d'une couverture. Une façon de fêter leur arrivée sur le sol européen. Depuis le 25 mars, les autorités turques bloquent les passages des réfugiés syriens vers la Grèce conformément à un accord signé avec l'Union européenne.  
 (afp/ sakis Mitrolidis - Mars 2016)
Un brasero de pierre où brûle la flamme du souvenir, érigé devant l’hôtel Saint Georges, à l’endroit même où son véhicule a été pulvérisé, il y a onze ans, par l’explosion de 1800 kilos de TNT, tuant 22 autres personnes. Son fils Saad, ancien premier ministre lui aussi, est retourné au pays pour une troisième visite depuis sa démission en 2011, afin de participer aux cérémonies.    (ANWAR AMRO / AFP  - Février 2016)
Un Syrien à bicyclette passe devant un marchand ambulant qui a repris son petit commerce dans les rues de la ville, située dans la région de la Ghouta orientale, à l'est de la capitale Damas. Dans les grandes villes syriennes, les habitants ont recommencé depuis le début de la trêve à mener une vie plus normale. Si elle dure, elle devrait permettre de relancer les discussions intersyriennes, comme annoncé par l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, le 7 mars à Genève. L'ONU a annoncé qu'elle allait porter assistance dans les jours qui viennent à 154.000 personnes vivant dans des localités encore assiégées. «Plus de 450.000 personnes sont prises au piège dans des villes et villages de Syrie, et parfois depuis des années», a déclaré le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad al-Hussein. (Sameer Al-Doumy / AFP)
Les marches ont surtout rassemblés des membres de la classe moyenne, exaspérés par des scandales de corruption. «Les Brésiliens plus modestes, la principale base électorale du Parti des travailleurs de Dilma Rousseff, ne se sont guère mobilisés. Mais leur soutien à la présidente brésilienne s'émousse dans un contexte de montée du chômage et de hausse de l'inflation», constate La Tribune. L’objectif de l’opposition était de faire pression sur les députés hésitants qui devront se prononcer pour ou contre le départ de la présidente, réélue démocratiquement en 2014. Géant émergent de 200 millions d’habitants, le Brésil est confronté simultanément à l’une des pires crises économique et politique de son histoire. Le tout envenimé par le méga-scandale de corruption autour du géant étatique Petrobras qui éclabousse le pouvoir. Le gouvernement PT, aux affaires depuis 2003, semble paralysé au milieu de cette tempête. Il ne parvient pas à faire adopter son programme d’austérité par un parlement devenu rebelle. (REUTERS - Paulo Whitaker - Février 2016)
 
Devant le consulat de Chine à Makati près Manille, le 5 février 2016, les Philippins ont profité de l’approche du nouvel an chinois (8 février) placé sous le signe du Singe, pour manifester leur mécontentement. Dès la fin des années 90, cette partie de l'Asie, qui génère un tiers du trafic maritime mondial, est considérée comme un des huit points chauds de la planète en matière de risque de conflit armé. Quand la Chine a intensifié la construction d'îles artificielles, les Philippines ont déclaré que son attitude pourrait déboucher sur un conflit militaire. Mais Pékin rejette en bloc cette idée et appelle les Philippins à «respecter la souveraineté territoriale de la Chine». Manille est le seul pays à avoir saisi la justice internationale en déposant un recours contre l'Empire du Milieu auprès de la Cour permanente d’arbitrage de La Haye. La Chine a boycotté la procédure et nié toute autorité à la Cour dans ce dossier.  (REUTERS / Erik De Castro)
Dans le troisième plan de renflouement des finances publiques grecques négocié à l'été 2015 avec les créanciers d'Athènes à hauteur de 86 milliards d'euros, le système des retraites représente un coût annuel de 28 milliards d'euros. Le gouvernement d'Alexis Tsipras s'est engagé à réduire de 1,8 milliard le montant annuel des pensions, condition des créanciers internationaux pour le déblocage des fonds. Agriculteurs et infirmières mis davantage à contribution pour financer les retraites sont descendus dans les rues. Dockers et marins sont en grève depuis plusieurs jours. (REUTERS / Alkis Konstantinidis)
La jeune femme, dont la poitrine était recouverte d'un drapeau iranien peint sur la peau, était surmontée d'une banderole où l'on pouvait lire «Bienvenue Rohani, bourreau de la liberté». Les militantes des Femen dénoncent la peine de mort en Iran, deuxième pays en nombre d'exécutions dans le monde. Selon Amnesty International, la République islamique exécute aussi le plus grand nombre de mineurs. Reporters Sans Frontières a dénoncé un pays devenu «l'une des cinq plus grandes prisons au monde pour les journalistes». A quelques centaines de mètres de la mise en scène coup de poing des Femen, le 28 janvier 2016, ministres et industriels français se frottaient les mains après la levée des sanctions internationales. «A nous Français de nous ruer (en Iran) et de ne pas perdre de temps», s'est réjoui Pierre Gattaz, le président du Medef. (Charles PLATIAU / REUTERS)
A Bahreïn, une femme manifeste dans le village de Jidhafs, à l'ouest de Manama, la capitale, contre l'exécution de l'important dignitaire religieux chiite Nimr al-Nimr par les autorités saoudiennes , le 2 Janvier 2016. Bahreïn compte une majorité de chiites comme la région d'Arabie saoudite, riche en pétrole, où le religieux exécuté a été un moteur dans les manifestations qui ont éclaté en 2011 pour protester contre ce que les chiites considèrent comme leur marginalisation dans le royaume. Sur le panneau on peut lire : «soyez damnés» . (MOHAMMED AL-SHAIKH / AFP)
Financée par des fonds collectés auprès du public, pour un total de 30 millions de wons (23.400 euros), elle a été érigée en 2011 par un groupe issu de la société civile sur le trottoir qui fait face à l'ambassade du Japon à Séoul. On la voit ici le 30 décembre 2015, entourée de manifestants qui protestent contre son «déplacement», comme le dit l'une de leurs pancartes. Le 31 décembre, le Japon a offert des «excuses sincères» et un milliard de yens (7,5 millions d'euros) pour aider les 46 ex-«femmes de réconfort» sud-coréennes encore en vie. Cet accord, qualifié par les deux parties de «définitif», n'est cependant pas clair sur le sort qui doit être réservé à la statue. Laquelle est devenue un point de ralliement pour ceux qui accusent le gouvernement sud-coréen de s'être laisser acheter par Tokyo. Pour le Japon, l'accord engage clairement la Corée du Sud à la faire enlever. Mais Séoul rétorque avoir seulement promis d'étudier la possibilité de le déplacer. 70 ans après la fin de la guerre, l'affaire des «femmes de réconfort» n'a sans doute pas fini d'empoisonner les relations entre les deux pays... (REUTERS - Kim Hong-Ji - Janvier 2016)

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