A Charleston, Barack Obama s'attaque aux armes à feu

Barack Obama a prononcé à Charleston (Caroline du Sud) un discours offensif. Le Président américain a fait l'éloge funèbre du pasteur Clementa Pinckney, figure de la communauté noire locale, victime d'une tuerie raciste il y a une dizaine de jours dans son église. Outre le pasteur, huit personnes sont mortes.

Les armes à feu responsables du "chaos" pour Barack Obama

Devant les milliers de personnes venus rendre hommage aux victimes, Barack Obama a dénoncé le "chaos" causé par les armes à feu aux Etats-Unis. Il a appelé son pays à engager une véritable réflection sur ce thème.

A chaque fusillade américaine, ce débat est relancé. Cela n'a pas manqué juste après la tuerie de Charleston : Charles Cotton, un juriste de Houston (Texas) et membre du comité exécutif national de la NRA, écrivait sur un forum "Huit des paroissiens, qui pourraient encore être vivants s'il les avait expressément autorisés à porter des armes dans l'église, sont morts". Ces propos ont rapidement été supprimés mais copiés et diffusés entre temps sur les réseaux sociaux.

Barack Obama s'est attaqué ce vendredi à un autre symbole pointé du doigt après la tuerie de Charleston. Le drapeau confédéré, raciste pour les uns, héritage historique pour d'autres, flotte toujours devant le Congrès de Caroline du Sud, alors que le drapeau fédéral est en berne. Pour le Président américain, "trop longtemps, nous avons ignoré le poids des injustices du passé" .

Le chef de l'Etat américain a terminé son oraison funèbre par un chant de Gospel : l'amazing race.