Accueil chaleureux du pape François en Ouganda
L’Ouganda est la deuxième étape de la visite papale en Afrique avant la Centrafrique et après le Kenya. Le pays est tout aussi concerné par la menace des islamistes shebab somaliens. Aucun acte terroriste, aucune violence à déplorer jusqu'ici dans le sillage du pape.
Au Kenya, il aura laissé des discours forts. Dans un bidonville de Nairobi, l’attaque contre la minorité riche qui spécule sur les ressources naturelles et écrase une majorité toujours plus marginalisée. Devant les jeunes, au stade de Nairobi, un appel à ne pas sombrer dans la corruption. La corruption est partout, dit le pape, même au Vatican. Au quartier général de l’ONU, il présente son encyclique Laudato si' (Loué sois-tu), moins connue car moins diffusée en Afrique.
Le pape des périphéries, 78 ans, parfaitement à l’aise sur le continent africain. "Je me sens comme chez moi ", dit-il. En Ouganda, l'Eglise est encore plus forte qu'au Kenya. La moitié de la population est catholique.
Vendredi soir, les rues de la capitale Kampala étaient bondées pour accueillir le pape François. François doit commémorer ici la canonisation des premiers martyrs africains et rencontrer samedi des habitants de bidonville avant de se rendre en Centrafrique dimanche.
Aéroport de Entebbe. Danse et musique pour accueillir @Pontifex_fr #PopeInUganda pic.twitter.com/XJ6RzFeIgK
— Mathilde Imberty (@mathildeimberty) November 27, 2015
La Papa mobile conçu par un jeune Ougandais. Astucieux https://t.co/YjCgvtgV8D
— Mathilde Imberty (@mathildeimberty) November 28, 2015
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