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La France a exfiltré dans la nuit de Kaboul 216 personnes, dont 184 Afghans

"Cette opération qui permet la mise en protection d'Afghanes et d'Afghans qu'il était impératif de protéger est la réussite d'un important travail collectif", s'est réjoui le chef de la diplomatie française.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des ressortissants français et plusieurs ressortissants d'autres pays arrivent l'aéroport de Paris Roissy Charles-de-Gaulle, après avoir quitté l'Afghanistan, le 17 août 2021. (AFP)

La France a exfiltré dans la nuit de mardi à mercredi de Kaboul vers Abou Dhabi 216 personnes, dont 184 Afghans "de la société civile en besoin de protection", a annoncé dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères. Elles seront "très prochainement rapatrié[e]s à Paris à bord d’un avion militaire", a précisé sur Twitter la ministre des Armées, Florence Parly.

L'opération a permis d'évacuer aussi 25 Français, soit au total "une grande partie des personnes, de nationalité française comme afghane, qui s'étaient réfugiées au sein du bâtiment de l'ambassade de France à Kaboul" après la prise de la ville par les talibans, a déclaré Jean-Yves Le Drian. Emmanuel Macron s'est aussi félicité sur Twitter de l'évacuation de "près de 200 Afghans qui ont travaillé pour la France ou qui sont menacés".

"La fierté de la France"

"Cette opération qui permet la mise en protection d'Afghanes et d'Afghans qu'il était impératif de protéger est la réussite d'un important travail collectif", s'est réjoui le chef de la diplomatie française. "C'est la fierté de la France de pouvoir accueillir la société civile afghane qui lutte pour la liberté, comme elle l'a déjà fait en rapatriant ces dernières semaines les agents locaux de l'ambassade et leurs familles."

Mardi, 41 ressortissants français et étrangers avaient déjà été exfiltrés de Kaboul par la France. Ils étaient arrivés aux alentours de 17h30 à l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle, dans un A310 de l'armée française, après avoir fait là aussi escale à Abou Dhabi. Tous les passagers devaient passer des tests de dépistage du Covid-19 et subir des vérifications sanitaires à leur arrivée.

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