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Vidéo Dans l'intimité d'un salon de beauté en plein Kaboul

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Depuis le retour des talibans, elles se cachent pour se faire belles. Brut a suivi ces femmes afghanes qui continuent de se rendre dans les salons de beauté de Kaboul, et celles qui y travaillent, malgré la peur.
VIDEO. Dans l'intimité d'un salon de beauté en plein Kaboul Depuis le retour des talibans, elles se cachent pour se faire belles. Brut a suivi ces femmes afghanes qui continuent de se rendre dans les salons de beauté de Kaboul, et celles qui y travaillent, malgré la peur. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Depuis le retour des talibans, elles se cachent pour se faire belles. Brut a suivi ces femmes afghanes qui continuent de se rendre dans les salons de beauté de Kaboul, et celles qui y travaillent, malgré la peur.

Vous avez sûrement vu ces images qui ont fait le tour du monde, celles des vitrines des salons de beauté de Kaboul, recouvertes de peinture pour y cacher les images des femmes. Souvent, ce sont les propriétaires eux-mêmes qui ont fait ça, pris de panique alors que les talibans étaient en train d’envahir la capitale afghane. C’était en août dernier. Brut s'est rendu dans un de ces salons de beauté à Kaboul où les services sont destinés aux femmes. Depuis que les talibans sont arrivés, l'économie s'y est effondrée et beaucoup moins de clientes s'y rendent.

"Nous avons peur du futur"

Depuis, ces salons continuent d'exister mais les femmes qui les fréquentent se cachent. "Les personnes qui participent à des mariages ou des fêtes à la maison peuvent se maquiller, mais elles n'ont pas le droit de le faire juste pour sortir dans la rue, à cause des nouvelles restrictions", explique la gérante du salon.

Aujourd'hui, elle espère que les talibans ne l'empêcheront pas de travailler, elle et ses étudiantes. "Nous accepterons n'importe lequel des voiles qu'ils nous obligent à mettre, parce que nous sommes musulmanes et que nous vivons dans un État islamique, mais il faut qu'ils nous laissent travailler et que ce salon reste ouvert", conclut-elle.

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