Une foule de manifestants dans les rues d'Alger pour le 20e vendredi de contestation

Article rédigé par franceinfo
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Les manifestants défilent à Alger, le 5 juillet 2019, jour de l'indépendance du pays. (- / AFP)

Le président par intérim Abdelkader Bensalah a proposé la création d'une instance de dialogue pour organiser une présidentielle, mais cette option est refusée par de nombreux manifestants.

Ce qu'il faut savoir

Des milliers d'Algériens sont descendus dans les rues malgré un important dispositif policier, vendredi 5 juillet, lors du 20e vendredi de manifestations contre le pouvoir. Cette journée est cruciale pour les opposants et le pouvoir après une proposition de sortie de crise du président par intérim.

Les opposants refusent que le pouvoir organise la présidentielle. Depuis la démission le 2 avril du président Abdelaziz Bouteflika, le mouvement de contestation refuse que le "système" en place organise la présidentielle, et réclame au préalable le départ de tous les anciens soutiens de l'ancien président, resté près de vingt ans au pouvoir.

Une instance de dialogue refusée par les manifestants. Mercredi, le président par intérim Abdelkader Bensalah a proposé la création d'une instance de dialogue pour organiser une présidentielle et promis que l'Etat et l'armée ne s'y impliqueraient pas. Mais les manifestants refusent cette option.

Le 57e anniversaire de l'indépendance. L'Algérie célèbre aujourd'hui le 57e anniversaire de son indépendance. Des personnalités ont lancé un appel pour faire de ce 5 juillet "la concrétisation de la libération de l'Homme, après la libération de la patrie" du pouvoir colonial français en 1962.