Algérie : une marée humaine contre Abdelaziz Bouteflika
Vendredi 8 mars, des Algériens ont défilé en masse dans les rues de leur pays. Ils souhaitent le départ de leur président : Abdelaziz Bouteflika.
Que ce soit à Oran, Tizi Ouzou ou Alger, les Algériens ont défilé par milliers dans les principales villes du pays. Vendredi 8 mars, les rues étaient noires de monde pour dire "non" à un cinquième mandat de leur président, Abdelaziz Bouteflika. Pas de chiffres officiels sur la participation, les autorités refusent de les communiquer, mais des hommes et des femmes, de tous âges et de toutes origines, soudés pour demander le départ du chef de l’État.
Des manifestants toujours plus nombreux
Les manifestants étaient encore plus nombreux que lors des deux rassemblements précédents, alors que la manifestation du vendredi 8 mars a été organisée en dépit des avertissements du pouvoir. Dans une lettre ouverte rendue publique jeudi 7 mars, Abdelaziz Bouteflika mettait en garde contre les risques de chaos, type guerre civile ou printemps arabe. Il s’agissait d’une manière, en creux, de réaffirmer qu’il maintenait bel et bien sa candidature. Le Conseil constitutionnel doit valider, dimanche 10 mars, les dossiers des candidats, dont celui du président de la République sortant.
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