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En images "Dégage", "Momie", "Game over"... Les pancartes de la colère des manifestants algériens

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Des dizaines de milliers de manifestants sont encore descendus dans la rue vendredi en Algérie, pour demander au président Abdelaziz Bouteflika de quitter le pouvoir.

Ironiques, drôles, incisifs, parfois poétiques... Les Algériens ne manquent pas d'idées pour les nombreuses pancartes qu'ils brandissent dans les manifestations depuis le 22 février. D'abord réunis sur le refus d'un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, les manifestants réclament désormais le départ du chef de l'Etat. Ils étaient encore des dizaines de milliers à défiler, vendredi 15 mars, dans les rues algériennes pour un quatrième vendredi de contestation. Le nombre exact de manifestants est difficile à établir, ni les autorités ni les protestataires ne communiquant de chiffres.

Le président algérien a annoncé, lundi, le report de l'élection présidentielle et son intention de ne pas briguer un cinquième mandat, mais la colère populaire n'est pas pour autant redescendue. Les manifestants réclament désormais la fin d'un système qu'ils estiment corrompu. Ils refusent de continuer à être gouvernés par un président très affaibli depuis son accident vasculaire cérébral en 2013 et qui n'a plus pris la parole en public depuis 2014.

  (RYAD KRAMDI / AFP)
"Un seul héros le peuple" est un slogan célèbre en Algérie issu de cette photo historique prise à Alger en juillet 1962 et brandie par cette manifestante, le 5 mars, à Alger. (RYAD KRAMDI / AFP)
Un homme tient une pancarte, le 8 mars 2019 à Alger, à l'adresse du président Abdelaziz Bouteflika : "Tu rentres plus dans le cadre." (RYAD KRAMDI / AFP)
Des manifestants brandissent diverses pancartes s'adressant à  Abdelaziz Bouteflika, le 8 mars, à Alger. Le logo du film "SOS Fantômes" fait référence au fait que les Algériens n'ont pas entendu la voix de leur président depuis octobre 2014. (RYAD KRAMDI / AFP)
  (RYAD KRAMDI / AFP)
  (- / AFP)
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  (RYAD KRAMDI / AFP)
"Il est permis de rêver." Certains slogans s'inspirent de la poésie comme cette phrase tirée d'une citation de Louis Aragon, le 24 février, à Alger. (FAROUK BATICHE / DPA / AFP)
  (FAROUK BATICHE / DPA)
  (BILLAL BENSALEM / NURPHOTO)
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Des Algériens dénoncent la "prise d'otage de l'Algérie", le 8 mars 2019, à Alger. (BILLAL BENSALEM / NURPHOTO / AFP)
Environ 6 000 manifestants se sont également réunis place de la République à Paris, le 3 mars 2019, pour réclamer le départ du président algérien Abdelaziz Bouteflika. (MARIE MAGNIN / HANS LUCAS)
  (SOFIANE BAKOURI / HANS LUCAS)
  (SOFIANE BAKOURI / HANS LUCAS)
  (SIDALI DJENIDI/REA / REA)
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  (ZOHRA BENSEMRA / X90036)
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  (FG / PP AGENCY/SIPA)
  (/SIPA)
  (FATEH GUIDOUM / PPAGENCY/SIPA)
"Nos vies commencent à prendre fin le jour où nous nous taisons à propos de choses qui comptent", indique une pancarte dans une manifestation, le 5 mars 2019, à Alger. (FATEH GUIDOUM / PPAGENCY/SIPA)
"Votre système 5.0 a besoin d'être rebooté", indique une pancarte en imitant un message informatique du système d'exploitation windows, le 8 mars 2019, à Alger.  (ARSLANE BESTAOUI / SIPA)
  (TOUFIK DOUDOU//PP AGENCY/SIPA)
"Tout politicien rasoir doit être jetable", estime une manifestante à Paris, le 10 mars 2019. (EMMA PROSDOCIMI/SIPA)
Le 10 mars 2019, à Paris, un manifestant tente le jeu de mots "Bou-Netflix-ka" en mélangeant les mots Netflix et Bouteflika pour annoncer : "Saison 5 annulée." (EMMA PROSDOCIMI / SIPA)
"Nous exigeons un changement radical du système non un changement de marionnettes", réclame une banderole des manifestants, le 11 mars 2019, à Alger. (ARSLANE BESTAOUI / SIPA)
"Boutef ne sait même pas quelle année on est", affirme une pancarte dans une manifestation étudiante, le 12 mars 2019, à Alger. (ARSLANE BESTAOUI/SIPA)
"Le pronostic vital de la constitution est engagé", "non au viol de la Constitution", "on veut finir le match", indiquent des étudiants lors d'un rassemblement, le 12 mars 2019, à Alger.  (GUIDOUM / PPAGENCY / SIPA)
"Non à Bouddha-Flika", indique une pancarte en transformant le président Bouteflika en statue , le 5 mars 2019, lors d'une manifestation à Alger. (ANIS BELGHOUL/AP/SIPA / AP)
"Chaque traître connaîtra sa fin", indique une banderole, le 15 mars 2019, à Alger. (RYAD KRAMDI / AFP)

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