: Vidéo "Je veux vivre libre en Algérie, je veux vivre en Algérie sans avoir peur", lance un jeune manifestant
Comme tous les vendredis depuis 9 mois, des jeunes Algériens descendent dans la rue. Ils racontent à Brut pourquoi ils manifestent.
Les Algériens continuent de se rassembler massivement. Après avoir obtenu en avril 2019 le départ d'Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans, le "Hirak", le mouvement de contestation inédit apparu le 22 février, ne s'essouffle pas. Entre autres, les contestataires refusent que le pouvoir, incarné depuis le départ d'Abdelaziz Bouteflika par le général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'armée, organise le moindre scrutin. "Je suis là pour que notre pays soit un État de droit. Pour que notre justice soit indépendante, pour que ça soit un État civil et non pas militaire", clame un jeune manifestant. Aussi, beaucoup dénoncent la mentalité de "réseautage" dans le pays, pénalisant alors ceux qui ont fait des études mais qui ne disposent pas forcément des connaissances pouvant les faire travailler. "Il y a trop de jeunes qui ont étudié et qui sont au chômage", souligne une manifestante présente dans le cortège.
Quoiqu'il arrive, nous nous tairons pas.
Une manifestanteà Brut.
Une justice indépendante, une presse libre… Depuis le début du mouvement, les Algériens estiment que leurs demandes n'ont pas été satisfaites. "Moi je voudrais qu'une personne qui travaille puisse, au bout de cinq ans, s'acheter une voiture. Pas au bout de 30 ans où elle doit faire un crédit", martèle une jeune femme.
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