Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo "Nous sommes un peuple conscient et réveillé" : En Algérie, le combat continue

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Ce vendredi 15 mars, des Algériens ont massivement manifesté pour exprimer, une fois de plus, leur colère contre le pouvoir en place.
VIDEO. "Nous sommes un peuple conscient et réveillé" : En Algérie, le combat continue Ce vendredi 15 mars, des Algériens ont massivement manifesté pour exprimer, une fois de plus, leur colère contre le pouvoir en place. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Ce vendredi 15 mars, des Algériens ont massivement manifesté pour exprimer, une fois de plus, leur colère contre le pouvoir en place. 

"Dégagez, dégagez, dégagez !", martèle une manifestante algérienne. Comme des centaines de milliers de militants, elle s'est mobilisée ce vendredi 15 mars pour tenter de détrôner un système politique qu'elle juge illégitime. "Nous sommes une jeunesse consciente et éveillée", scande-t-elle pour rappeler que l'engagement de son pays est au plus haut. 

Depuis un mois, les manifestants algériens, révoltés mais pacifiques, se sont déployés dans de nombreuses villes du pays. Ces événements sans précédent ont déjà conduit le président Abdelaziz Bouteflika à délaisser le cinquième mandat qu'il briguait. Mais dans les cortèges de militants, la soif de changement n'est pas assouvie.  

Les vœux d'un peuple 

"C'est un pouvoir autoritaire. C'est toujours les mêmes figures. (…) Nous voulons un changement radical", fulmine un Algérien, "Rien n'a changé", déplore un autre. Pancartes en main, les militants sont décidés à modifier en profondeur un système qui ne leur correspond plus. En première ligne, des drapeaux noués autour du coup, les jeunes entonnent des chants à l'encontre de leurs dirigeants : "Dégage système, dégage système !

Ce lundi 18 mars, Abdelaziz Bouteflika a annoncé dans une lettre qu'il prolongerait son quatrième mandat le temps qu'une transition "harmonieuse" soit menée. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.