: Vidéo Présidentielle en Algérie : Bouteflika accuse son principal rival de violences
Le président sortant Abdelaziz Bouteflika est apparu, samedi soir, à la télévision nationale algérienne alors qu'il n'a pas pu mener la campagne à cause de ses ennuis de santé.
Les Algériens sont appelés, la semaine prochaine, à élire leur président. Le scrutin devrait être a priori sans surprise puisque le président sortant Abdelaziz Bouteflika apparaît comme le grand favori malgré ses ennuis de santé. La campagne qui s'achève, dimanche 13 avril, est émaillée d'échanges politiques d'une rare violence. Abdelaziz Bouteflika a, par exemple, accusé de "terrorisme" son principal rival Ali Benflis, qui n'a cessé de dénoncer les risques de fraude.
Des images du président malade diffusées par la télévision nationale
Absent de la campagne entamée le 23 mars, le président Bouteflika y a apporté, samedi soir, un ton tout à fait inattendu lors d'une audience accordée au chef de diplomatie espagnole, José Manuel Garcia-Margallo. "Qu'un candidat vienne menacer les walis [préfets] et les autorités", disant "de faire attention à leurs familles et à leurs enfants en cas de fraude, cela veut dire quoi", a déclaré Abdelaziz Bouteflika dans des images diffusées par la télévision nationale. C'est "du terrorisme à travers la télévision", a-t-il ajouté en français.
Dès le début de la campagne, Ali Benflis, ancien Premier ministre connaissant les rouages de l'administration, a prévenu que la fraude serait son "principal adversaire" le 17 avril.
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