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Kenya : cachée dans une penderie, une survivante découverte deux jours après l'attaque des shebabs

Ce sont les forces de sécurité, chargées de ratisser le campus, qui l'ont découverte. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les forces de sécurité kenyannes sont toujours postées dans le campus de l'université de Garissa (Kenya), le 3 avril 2015.  (CARL DE SOUZA / AFP)

Son calvaire aura duré 50 heures. Une survivante a été découverte samedi 4 avril, cachée dans une penderie dans l'université kényane de Garissa, deux jours après le début de l'attaque du campus par un commando islamiste qui a fait 148 morts, essentiellement des étudiants.

Entendant du bruit, les policiers arment leurs fusils

Ce sont les forces de sécurité, chargées de ratisser le campus, qui l'ont découverte. Entendant du bruit venant d'une penderie, ils lui ont demandé de sortir après avoir armé leurs fusils d'assaut, a rapporté un policier. Elle a refusé et c'est un professeur qui a dû la convaincre qu'elle était en sécurité pour qu'elle accepte enfin de s'extraire de sa cachette. "Elle n'arrêtait pas de demander aux forces de sécurité de lui assurer qu'ils n'étaient pas des shebab avant de sortir", a expliqué ce policier. Emmenée à l'hôpital, elle été examinée par les médecins.

Selon Arnolda Shiundu, la responsable de la communication de la Croix-Rouge kényane, quatre autres survivants avaient déjà été découverts vendredi 3 avril sur le campus, au lendemain de la fin de l'assaut mené par les forces de sécurité. Au total, 142 étudiants ont été tués dans cette attaque, pour la plupart exécutés après avoir été séparés de leurs camarades musulmans par les islamistes.

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