Burkina : l'armée française tue 40 jihadistes impliqués dans les attaques au Bénin qui ont fait neuf morts
Parmi les neuf décès figurait un ancien militaire français.
Les soldats français de l'opération antijihadiste Barkhane ont tué au Burkina Faso 40 jihadistes impliqués dans les récentes attaques dans le nord du Bénin voisin qui ont fait 9 morts, dont un ancien militaire français, a annoncé samedi 12 février l'état-major dans un communiqué.
Après ces trois attaques à la bombe artisanale ayant fait également 12 blessés parmi les équipes chargées de la sécurité du parc naturel W, la force Barkhane, "alertée par ses partenaires béninois et burkinabè", "a engagé des capacités aériennes de renseignement pour localiser ce groupe armé" responsable des attentats avant d'effectuer jeudi des frappes aériennes dans lesquelles 40 jihadistes ont été tués, détaille le communiqué.
Le Bénin était jusqu'à récemment considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest, région où opèrent de nombreux groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique. Mais une récente série de raids frontaliers dans les pays situés au sud du Sahel a confirmé les craintes que des groupes jihadistes sévissant au Mali, au Niger et au Burkina Faso cherchent à progresser vers la côte.
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