: Vidéo "La mission était nécessaire", déclare Emmanuel Macron lors de l'hommage aux soldats tués en libérant des otages
Le président de la République a salué la "bravoure inouïe" de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, membres du commando Hubert tombés dans la nuit du 9 au 10 mai.
Emmanuel Macron a rendu un hommage appuyé à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux militaires tués lors de l'opération menée au Burkina Faso pour libérer des otages. "La mission était périlleuse, la mission était difficile mais la mission était nécessaire", a notamment déclaré le président de la République depuis la tribune installée aux Invalides, mardi 14 mai. "La France, a-t-il ajouté, est une nation qui n'oublie jamais ses enfants".
Emmanuel Macron est ensuite revenu sur les événements de la nuit, quand le commando Hubert, discrètement, a neutralisé un homme de guet avant d'arriver au campement. "Les otages ont été rapidement extraits" et les militaires ont fait preuve "d'une bravoure inouïe" mais "ils tombèrent" quand l'ennemi "tira à bout portant". "La mission était un succès mais nos soldats n'étaient plus, a encore résumé le chef de l'Etat. Ils étaient morts en héros pour la France".
"Les noms des héros ne s'effacent jamais"
"Une vie arrêtée n'est pas une vie perdue, une vie donnée n'est pas une vie perdue, a enfin déclaré le président de la République. Ce n'est pas un sacrifice, c'est le sens même de l'engagement, la part tragique de la mission et vous le saviez." Emmanuel Macron a enfin précisé que les noms des militaires seront gravés sur les monuments aux morts de leurs communes respectives. "Les noms des héros ne s'effacent jamais."
Les deux soldats ont été faits chevaliers de la Légion d'honneur à titre posthume et leurs décorations ont été déposées sur leurs cercueils recouverts du drapeau français. A la fin de la cérémonie, les dépouilles des deux commandos, portées par leurs frères d'armes, ont quitté la cour d'honneur des Invalides, les familles et le couple Macron à leur suite alors que les militaires entonnaient a capella le chant "Loin de chez nous".
Lors de son allocution, Emmanuel Macron a également adressé une pensée à "Sophie Pétronin [toujours] aux mains de ses ravisseurs" au Mali. "Ceux qui attaquent un Français doivent savoir que jamais notre nation n'abandonne ses enfants, quelles que soient les circonstances et fut-ce à l'autre bout de la planète."
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