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Centrafrique : 8 candidats participent à l'élection présidentielle

Le scrutin doit s'ouvrir lundi. Le nouveau président de transition qui sera élu aura la tâche délicate de pacifier un pays ravagé par dix mois de violences.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Des partisans de l'homme politique Emile Gros Raymond Nakombo qui participe à l'élection du président de transition en Centrafrique, à Bangui, la capitale du pays, le 17 janvier 2014.  (ERIC FEFERBERG / AFP)

Les parlementaires de la République centrafricaine ont tranché, dimanche 19 janvier. Ils ont retenu huit candidatures parmi les vingt-quatre déposés pour participer à l'élection du nouveau président de transition qui doit débuter le lendemain.

Parmi les candidats retenus figurent notamment l'actuelle maire de Bangui, la capitale, Catherine Samba Panza. On trouve également Sylvain Patassé et Désiré Kolingba. Ils sont respectivement fils des présidents Ange-Felix Patassé, au pouvoir de 1993 à 2003, et André Kolingba, de 1985 à 1993. Autre candidat retenu, Emile Gros Raymond Nakombo, un banquier proche de l'ex-président Kolingba, qui avait reçu le soutien de plusieurs centaines de manifestants rassemblés à Bangui vendredi.

Les violences se multiplient à l'approche du scrutin

Le nouveau président de transition ura la tâche délicate de pacifier un pays ravagé par près de dix mois de violences. D'ailleurs les affrontements interreligieux se multiplient dans plusieurs régions du pays, à l'approche de l'élection. Des violences ont été recensées à Bouar (dans l'ouest, près de la frontière camerounaise), à Sibut (au nord de Bangui), et Boali (dans le nord-ouest).

Quelque 4 400 hommes de la Misca et 1 600 soldats français tentent de rétablir l'ordre en Centrafrique. Mais dans un pays grand comme une fois et demie la France, il leur est impossible de se déployer dans les zones reculées. D'autant plus que les troupes internationales sont essentiellement déployées à Bangui, la capitale. Les Européens doivent normalement donner lundi leur feu vert à l'envoi d'une force de 500 hommes.

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