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Centrafrique : Paris demande la "libération immédiate" d'un Français détenu depuis seize mois

Juan-Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, est notamment accusé "d'atteinte à la sécurité intérieure de l'État", "complot" et "espionnage".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une rue de Bangui, la capitale de la Centrafrique, le 2 juin 2022. (LUO YU / XINHUA / AFP)

Juan-Rémy Quignolot est détenu depuis seize mois en Centrafrique pour possession d'armes de guerre. Paris a demandé, vendredi 16 septembre, la "libération immédiate" d'un Français accusé d'"espionnage". Le Quai d'Orsay demande qu'il soit libéré "dans l'attente de la tenue de son procès".

"La France est très préoccupée par la situation de notre compatriote M. Juan-Rémy Quignolot, emprisonné en Centrafrique dans le cadre d'une détention provisoire qui dure depuis plus de 16 mois, en violation du droit pénal centrafricain", s'est inquiété le ministère des Affaires étrangères. Juan-Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, est notamment accusé "d'atteinte à la sécurité intérieure de l'État", "complot" et "espionnage".

En grève de la faim depuis dimanche

Selon son avocate, Arlette Sombo Dibelé, il est maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d'un an. Elle dénonce une "détention provisoire" qui s'apparente à une "séquestration". Juan-Rémy Quignolot a entamé dimanche une grève de la faim pour dénoncer sa "détention illégale", selon son avocate et sa sœur, Caroline Quignolot. Cette dernière a précisé qu'il cesserait aussi de s'hydrater si rien ne change "d'ici 15 jours".

Juan-Rémy Quignolot doit être jugé "lors de la prochaine session criminelle en octobre", a expliqué à l'AFP Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d'appel de Bangui. Il risque les travaux forcés à perpétuité. Ancien militaire, il avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires.

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