Cet article date de plus de sept ans.

LA PHOTO. La Centrafrique au bord du génocide, selon l'ONU

Les tueries se multiplient au nord-ouest, au centre et au sud de la République centrafricaine. Au moins 80 personnes sont mortes ces dernières semaines, dont six humanitaires abattus dans le centre de santé de la Croix-Rouge de Gambo (sud). Des signes alarmants qui font craindre aux Nations Unies un retour à grande échelle du conflit entre l'ex-Séléka pro-musulmane et les anti-Balaka pro-chrétiens
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Après trois ans d'une relative accalmie et la fin de la mission française Sangaris en 2016, des combats meurtriers ont repris à un rythme soutenu en Centrafrique. Ils opposent à nouveau les groupes armés de l'ex-Séléka à majorité musulmane, qui en 2013 avaient renversé le président Boizizé, et ceux des anti-Balaka pro-chrétiens. Ils ont lieu sur des zones de ressources précieuses comme l'or ou les diamants, ou sur des positions stratégiques et d'influence. Le sud du pays, épargné jusqu'à présent, est lui aussi devenu un foyer de tension.

 (BAZ RATNER / REUTERS)

Des miliciens anti-Balaka de Bocaranga (nord-ouest) prêts à en découdre. Après trois ans d'une relative accalmie et la fin de la mission française Sangaris en 2016, des combats meurtriers ont repris à un rythme soutenu en Centrafrique. Ils opposent à nouveau les groupes armés de l'ex-Séléka à majorité musulmane, qui en 2013 avaient renversé le président Boizizé, et ceux des anti-Balaka pro-chrétiens. Ils ont lieu sur des zones de ressources précieuses comme l'or ou les diamants, ou sur des positions stratégiques et d'influence. Le sud du pays, épargné jusqu'à présent, est lui aussi devenu un foyer de tension.


Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.