Côte d'Ivoire: Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre ivoirien et favori de la prochaine présidentielle, est mort
Le président sortant Alassane Ouattara l'avait adoubé pour le scrutin d'octobre.
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, par ailleurs candidat du parti au pouvoir à l'élection présidentielle d'octobre, est mort mercredi 8 juillet à Abidjan à l'âge 61 ans.
"J'ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, chef du gouvernement, nous a quitté en ce début d'après-midi après avoir pris part au conseil des ministres", a annoncé le secrétaire général de la présidence Patrick Achi à la télévision publique.
Amadou Gon Coulibaly, dit "AGC", était revenu il y a près d'une semaine de France après deux mois d'hospitalisation pour des problèmes cardiaques.
Je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la Patrie. Il a incarné cette jeune génération de cadres ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la Nation. pic.twitter.com/55QkrrZOr3
— Alassane Ouattara (@AOuattara_PRCI) July 8, 2020
"Il a incarné cette jeune génération de cadres ivoriens de grande compétence et d'extrême loyauté à la Nation. Avec la disparition d'Amadou Gon Coulibaly, la Côte d'Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d'ardeur au travail et d'abnégation", ajoute le président.
Les dernières images du Premier Ministre Amadou GON Coulibaly ce mercredi 8 juillet 2020 en conseil des ministres. pic.twitter.com/r3VQAwKhHL
— 7infoCI (@7info_ci) July 8, 2020
"AGC" avait été adoubé par Alassane Ouattara et faisait figure de favori pour la prochaine élection présidentielle prévue en octobre. La question de la succession du président, qui avait réussi à ramener l'apaisement dans un pays déchiré, se pose à nouveau : Si Gon Coulibaly était inapte, Ouattara n’aurait pas d’autre choix que de se porter candidat, car il n’y a pas de plan B. Cette question est jusqu’ici restée taboue, du fait que le président a clairement montré sa volonté de départ et indiqué qui était son choix pour lui succéder", expliquait un fin connaisseur du pays au Monde il y a quelques jours.
En 2010-11, la crise post-électorale avait fait 3 000 morts.
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