Crash de l'avion russe dans le Sinaï : l'Egypte réaffirme ne pas avoir de preuve d'un attentat
Un avion de la compagnie russe Metrojet s'était écrasé dans le Sinaï le 31 octobre, tuant ses 224 occupants.
Le crash avait fait 224 morts. L'Egypte a réaffirmé, lundi 14 décembre, qu'elle n'avait toujours pas de preuve que l'avion de ligne russe qui s'est écrasé dans le Sinaï le 31 octobre était un attentat à la bombe. Le Caire se base sur un rapport préliminaire pour annoncer que rien ne permet, "dans l'immédiat", d'imputer le crash de l'A321 à un acte criminel ou terroriste. Le chef égyptien de l'enquête avait refusé de valider la piste de l'attentat le 7 novembre.
"La commission d'enquête technique n'a pour l'heure aucune preuve d'intervention illégale ou d'action terroriste", atteste le ministère égyptien de l'aviation civile. La branche égyptienne du groupe Etat islamique a pourtant revendiqué l'attentat. Elle assure avoir placé une petite bombe à l'intérieur de l'appareil. L'EI a publié une photo présentée comme étant celle de l'engin explosif. Il aurait été fabriqué à l'aide d'une canette de boisson gazeuse.
Dans Dabiq, l'#EI exhibe l'engin explosif ayant provoqué le crash de l'avion russe et des passeports de passagers. pic.twitter.com/cE75c3Heoy
— Romain Caillet (@RomainCaillet) 18 Novembre 2015
Moscou réaffirme qu'il s'agit d'un attentat
De son côté, la Russie a annoncé que ses enquêteurs sur place avaient conclu qu'il s'agissait bien d'un attentat. Dans la foulée, le président russe, Vladimir Poutine, avait promis de trouver les responsables "où qu'ils se trouvent" et de les "punir". Les experts interrogés, unanimes, ont également validé cette thèse.
Le crash de l'A321-200 a eu de sérieuses conséquences sur l'industrie du tourisme, essentielle à l'économie égyptienne, notamment après la suspension des vols vers Charm El-Cheikh par Londres et Moscou.
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