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LA PHOTO. Au Somaliland, chacun cherche son khat

Mâcher du khat fait partie intégrante de la culture des habitants de la Corne de l'Afrique (Ethiopie, Kenya, Somalie et Yémen). Considérée comme une drogue en Europe, elle est présentée par ses consommateurs comme récréative et inoffensive. Si sa consommation était limitée dans les années 60, elle a explosé dans les années 90, l'offre étant devenue plus importante.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Sur le marché d'Hargeisa, au Somaliland. La consommation de khat est essentiellement limitée aux régions de production car le principe actif contenu dans chaque feuille impose la plus grande fraîcheur. Sinon, l'effet disparaît. Le khat est en vente libre à Djibouti ou à Hargeisa, capitale du Somaliland, république autoproclamée qui a fait sécession avec la Somalie en 1991. On remarque les étals qui commercialisent le khat à leur devanture peinte en vert. En plus d'«assoupir» la population est-africaine, le khat peut conduire à des situations d'endettement, sachant que certains hommes consacrent 30% de leur budget à l'achat de ces petites feuilles vertes.

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