Cet article date de plus d'un an.

Coup d'Etat au Gabon : les putschistes annoncent la réouverture des frontières samedi

Les autorités n'ont en revanche pas levé le couvre-feu qui demeure en vigueur sur l'ensemble du territoire de 18 heures à 6 heures.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les putschistes militaires qui ont renversé le président gabonais prononcent un discours à Libreville, le 30 août 2023. (AP / SIPA)

Trois jours après avoir renversé le président gabonais, Ali Bongo, les militaires putschistes rouvrent les frontières terrestres, aériennes et maritimes dès samedi 2 septembre. Elles étaient fermées depuis mercredi.

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions se dit "soucieux de préserver le respect de l'Etat de droit, les bonnes relations avec nos voisins et l'ensemble des Etats du monde, et afin de favoriser la continuité de l'Etat tout en démontrant notre ferme volonté de tenir nos engagements internationaux".

Le général Brice Oligui Nguema prêtera serment lundi

Les autorités n'ont en revanche pas levé le couvre-feu qui demeure en vigueur sur l'ensemble du territoire de 18 heures à 6 heures. Toutefois, "les voyageurs arrivant en République gabonaise ou désireux de partir seront autorisés à circuler sur présentation de leur document de voyage", a précisé Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Le général Brice Oligui Nguema, qui doit prêter serment en tant que "président de la transition" lundi, a promis vendredi des institutions "plus démocratiques" et respectueuses des "droits humains", mais sans "précipitation", après des rencontres menées à un rythme effréné ces derniers jours avec des partis, le corps diplomatique, les organisations internationales et les bailleurs de fonds. Le nouvel homme fort du Gabon a également ciblé "la corruption" de l'ancien pouvoir d'Ali Bongo, dont la famille dirigeait ce petit Etat d'Afrique centrale riche de son pétrole depuis plus de 55 ans.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.