Comment nos vêtements usagés sont à l'origine d'une pollution textile au Kenya
Sur les marchés de Nairobi (Kenya), on trouve des vêtements notamment de France. Des vêtements dont plus personne ne veut mais aussi des invendus et des dons. Sur une étal, on reçoit une cargaison fraichement arrivée du Royaume-Uni. Une commerçante paye en moyenne 100 euros le lot et compte gagner le double en vendant chaque vêtement au détail. Problème : quelques fois, la moitié des vêtements achetés sont bons pour la poubelle. "Il y a plein de vêtements que je ne vais pas vendre et ils ne vont pas me rembourser", raconte-t-elle.
Des vêtements qui vont à la décharge
Ces vêtements, on les trouve partout dans les rues de Nairobi ou encore à la décharge. Un militant écologiste enquête depuis plusieurs années sur la pollution textile. Le Kenya est pour l'heure incapable trier les vêtements. "Ceux qui ne sont pas de bonnes qualités détruisent notre environnement", confie-t-il. Alors que faire? D'ici 2030, l'Union européenne s'est engagée à réduire ses déchets textiles et à ne plus produire que des habits durables.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.