Cet article date de plus de treize ans.

L'armée nigériane a libéré des otages français

L'armée nigériane a libéré ce mercredi 19 otages lors d'une opération mêlant des forces aériennes, maritimes et terrestres dans le delta du Niger. _ Parmi les otages libérés figurent deux Français, deux Américains, deux Indonésiens et un Canadien enlevés le 7 novembre sur une plate-forme pétrolière de la société Afren.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © AFP/PIUS UTOMI EKPEI)

Les otages avaient été enlevés au large de Lagos, au Nigeria.
Une région riche en gisements d'hydrocarbures.
L'attaque avait eu lieu sur une plateforme pétrolière dans le champ pétrolifère Okoro, à 12 kilomètres des côtes de l’État méridional d’Akwa Ibom.
Huit Nigérians enlevés dimanche sur une plate-forme d'Exxon et quatre autres personnes ont aussi été libérés.
“Il s'agissait d'un assaut terrestre, aérien et maritime.Ils ont tous été libérés, les 19”, a déclaré l'une des deux sources impliquées dans cette opération.

_ Ces enlèvements avaient été revendiqués par le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (Mend).

“Plusieurs opérations simultanées sont en cours en divers
endroits”, a-t-il dit.
Ces interventions ont été menées dans le Delta et Bayelsa,
deux des principaux Etats producteurs de pétrole au Nigeria.

_ La ministre des Affaires étrangères“ souhaite remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à cette libération, en particulier les autorités nigérianes. Cet heureux dénouement ne nous fait pas oublier le sort des autres Français toujours retenus en otages et pour la libération desquels le gouvernement est plus que jamais mobilisé” assure Michèle Alliot-Marie, qui ne donne pas d'indications sur les
conditions dans lesquelles les deux Français ont été libérés.

_ L'armée avait prévenu samedi qu'elle projetait de donner
l'assaut contre des repaires supposés de rebelles dans le delta
du Niger. Elle avait incité les civils à quitter cette zone.

Les autorités nigérianes n'avaient plus lancé d'offensive de
ce type depuis l'entrée en vigueur en août 2009 d'une mesure
d'amnistie décrétée par le président Goodluck Jonathan.
Des milliers d'hommes, dont plusieurs commandants du Mend,
ont déposé les armes dans le cadre de cette amnistie. Les rebelles se sont toutefois toujours divisés en de multiples courants et de nouveaux chefs ont rapidement émergé, ont remarqué les experts en sécurité.

Mikaël Roparz, avec agences

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.