Libye: quel rÎle jouaient les Français de la Secopex à Benghazi?
Il s'appelait Pierre Marziali, ancien parachutiste, il était le président-fondateur d'une société militaire privée implantée à Carcassonne, la Secopex.
Il est mort mercredi Ă Benghazi â touchĂ© par
accident aprĂšs avoir tentĂ© de rĂ©sisterâ selon le Conseil national de transition, autrement dit la rĂ©bellion libyenne.
Alors que la France est aux cotĂ©s des rebelles, pourquoi ont-ils dĂ©cidĂ© d'arrĂȘter ces Français? Selon le communiquĂ© du CNT, parce qu'ils mettaient en danger la
sĂ©curitĂ© de la Libye: âLe soir du 11 mai, les forces locales de sĂ©curitĂ© Ă Benghazi ont reçu l'ordre d'arrĂȘter un groupe de cinq Français menant des activitĂ©s illicites qui mettaient en danger la sĂ©curitĂ© de la Libye libre... Ces hommes avaient Ă©tĂ© sous surveillance depuis un certain tempsâ.
Mais l'un des responsables de la Secopex citĂ© par LibĂ©ration explique que l'entreprise voulait ouvrir un couloir sĂ©curisĂ© entre Le Caire et Benghazi. Le CNT nous a mĂȘme demandĂ© de faire de la formation.â Et il Ă©voque un âfeu orangeâ des autoritĂ©s françaises.
Le ministÚre des Affaires étrangÚres affirme lui qu'il n'a pas été informé de la présence de cette équipe à Benghazi.
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