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Combats entre rébellion et armée malienne, deux militaires et un enfant tués dans une attaque

Plusieurs attaques ont eu lieu. Le processus de paix est en danger, s'inquiète l'ONU.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un rebelle touareg dans le nord du Mali, le 27 juillet 2013. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

La perspective d'un accord de paix entre rebelles et autorités maliennes s'écarte encore un peu plus. Des combats ont opposé mercredi 29 avril l'armée du Mali à la rébellion. Une autre attaque, le même jour, s'est soldée par la mort de deux militaires et d'un enfant.

Dissenssions au sein des groupes touaregs

Un colonel de l'armée malienne a dit avoir été attaqué dans l'après-midi, près de la frontière mauritanienne : "Nous ripostons, et défendons nos positions". Selon lui, les assaillant  appartenaient à la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg). Les assaillants sont arrivés à bord de véhicules par l'ouest de la ville de Léré, du côté de la frontière.

La CMA avait prévenu mardi soir qu'il ne lui restait "d'autre choix que celui d'user de son droit à l'exercice de la légitime défense pour protéger les populations civiles, ses hommes et ses positions" après la prise lundi par des groupes proBamako de ses positions à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.

L'ONU s'inquiète pour le processus de paix

Dans la matinée, deux membres de la garde nationale malienne, une composante de l'armée, ainsi qu'un enfant, ont été tués plus au nord-est, à Goundam (80 km de Tombouctou) par des assaillants non identifiés. 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé à "une cessation immédiate des hostilités", se disant "profondément préoccupé par les graves violations du cessez-le-feu qui ont eu lieu au Mali ces derniers jours, à un moment critique dans le processus de paix". La veille, le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) Mongi Hamdi avait déclaré le processus de paix "en danger" après la reprise des hostilités entre les groupes proBamako et la rébellion, qui a fini par annoncer son intention de parapher l'accord d'Alger, près de deux mois après le camp gouvernemental.

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