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Opération Barkhane : deux soldats français tués au Mali

Leur véhicule blindé a heurté un engin explosif. Ces nouveaux décès portent à 22 le nombre de militaires tués au cours des missions de cette opération.

Article rédigé par franceinfo
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Des soldats français de l'opération Barkhane sur la base militaire de Gao (Mali), le 31 octobre 2017. (DAPHNE BENOIT / AFP)

Deux soldats français en opération sont morts au Mali, annonce l'Elysée dans un communiqué, mercredi 21 février. "C'est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort en opération de deux militaires du premier régiment de spahis de Valence, tués ce matin au Mali dans l'attaque à l'engin explosif improvisé de leur véhicule blindé", précise le communiqué. Selon plusieurs médias, dont l'AFP, leur véhicule blindé a été frappé dans la région d'Indelimane, près de Gao. Aucun autre détail n'est donné sur les circonstances de cet incident. 

Quelque 4 000 militaires français déployés dans l'opération Barkhane

"Le Président de la République tient à saluer le courage des militaires français engagés au Sahel, poursuit le communiqué de l'Elysée. Il salue leur détermination à poursuivre leur mission qui permet de porter des coups sévères à l’ennemi et tient à leur exprimer son entière confiance". Les députés se sont levés en hommage aux militaires, dans l'Hémicycle. "Permettez-moi de m'associer à la très vive émotion qui a traversé l'Assemblée nationale en cet instant, quand nous avons appris le décès de ces deux soldats", a déclaré la ministre des Armées, Florence Parly, pendant la session des Questions au gouvernement.

Quelque 4 000 soldats français sont déployés dans la bande sahélo-saharienne dans le cadre de l'opération Barkhane, pour contrer les groupes jihadistes aux côtés des armées des pays du G5 Sahel. La France a annoncé la semaine dernière avoir porté un "coup significatif" aux groupes armés djihadistes au Mali par un raid "audacieux" des forces françaises dans lequel une vingtaine de jihadistes, dont des chefs, ont été tués ou capturés dans le nord-est du pays.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères. Un accord de paix signé en mai-juin 2015 est censé isoler définitivement les jihadistes, mais son application accumule les retards.

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