Soldats français tués au Mali : nouvelle épreuve pour l'opération Barkhane
45 soldats français en opération au Sahel ont été tués depuis 2013. Samedi 5 septembre, dans le nord du Mali, deux membres de la force Barkhane ont perdu la vie.
Deux militaires français, déployés sur l’opération Barkhane, sont morts samedi 5 septembre. Ils appartenaient au premier régiment de hussards parachutistes de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Les soldats patrouillaient dans un véhicule blindé léger quand un engin artisanal placé au bord de la route a explosé. Un troisième militaire est blessé grièvement. L’attaque a été revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda. Elle s’est produite au nord-est du Mali dans la région de Tessalit, à la frontière avec l’Algérie.
"Cette instabilité politique profite aux djihadistes"
C’est une nouvelle épreuve pour l’opération Barkhane. "Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, confirme ce qu’a dit Emmanuel Macron plusieurs fois lorsqu’il s’est rendu en Afrique ces derniers mois : ‘pas question, de lever la garde au contraire, il est question de renforcer l’action des militaires’", explique Jeff Wittenberg, en direct du ministère des Affaires étrangères.
Cette décision de renforcer l’action militaire avait été prise dans un sommet à Pau (Pyrénées-Atlantiques), au début de l’année. "Jean-Yves Le Drian affirme que cette opération Barkhane a des succès, dans certaines zones du Sahel les djihadistes reculent". L’avenir politique du Mali reste inconnu avec le renversement d'Ibrahim Boubacar Keïta, "cette instabilité politique profite aux djihadistes".
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