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Un soldat français a été tué au Mali lors d'un combat contre un groupe armé terroriste, annonce l'Elysée

Dans un communiqué, Emmanuel Macron s'est "incliné avec un profond respect devant le sacrifice de ce soldat".

Article rédigé par franceinfo
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Un soldat français de l'opération Barkhane au Mali, le 16 janvier 2021. (FREDERIC PETRY / HANS LUCAS)

Le caporal-chef Maxime Blasco a été tué au Mali lors d'un combat contre un groupe armé terroriste, a annoncé l'Elysée vendredi 24 septembre. Ce soldat français faisait partie du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère). Il a été tué dans la région de Gossi, située près de la frontière avec le Burkina Faso après avoir été touché par "un tireur embusqué" qui a lui-même été "neutralisé par les commandos", selon un communiqué de l'état-major des armées.

Ce dernier rappelle que le "caporal Maxime Blasco s'était à plusieurs reprises, brillamment illustré lors de ses précédents engagements au Mali". Un communiqué de la présidence de la République rappelle qu'Emmanuel Macron "lui avait conféré la médaille militaire, le 18 juin dernier, pour la valeur exceptionnelle de ses services".

Le groupe EIGS "est capable de se reconstituer"

L'équipe de France 2 l'avait rencontré en juillet 2020 à l'occasion d'un reportage au cœur des forces de l'opération Barkhane. Il racontait comment il avait frôlé la mort en juin 2019.

"Le chef de l’Etat adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances", précise le communiqué. Emmanuel Macron "exprime également son soutien aux hommes et aux femmes de son régiment." Le chef de l'Etat réaffirme par ailleurs "la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme."

Sur le terrain, la situation sécuritaire reste délétère malgré la présence des forces françaises depuis huit ans et la récente "neutralisation" de plusieurs chefs jihadistes de premier rang ces derniers mois. Le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) est "capable de se reconstituer", avait récemment prévenu le commandant de l'opération Barkhane.

"Je m'incline devant son courage", salue Florence Parly

Florence Parly, la ministre des Armées, a adressé vendredi soir sur Twitter un message de condoléances à "sa famille, à ses frères d'armes", ainsi qu'à "nos armées endeuillées". "Je m'incline devant son courage, son engagement profond au service du pays", a-t-elle également ajouté. 

Le chef d'état-major de l'armée de terre a lui aussi fait part de sa "profonde tristesse", en partageant une photo de Maxime Blasco.

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