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Mali: «2017 est l'année la plus meurtrière du mandat d'IBK»
La guerre au Mali continue. 716 personnes y ont perdu la vie en 2017 du fait de la guerre, selon des chiffres fourni par le parti d'opposition Parena (Parti pour la Renaissance nationale), ce qui fait une moyenne de deux morts par jour sur toute l'année. Un bilan qui montre que malgré la présence des forces internationales, la situation reste tendue dans le pays.
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«Parmi les morts, on compte 245 membres des forces maliennes, 45 Casques bleus de la Minusma et 2 Français de la Force Barkhane. Les 424 autres sont des "populations civiles, assaillants ou présumés assaillants". Le décompte n’établit pas donc pas précisment les pertes dans ce que les Français désignent comme Groupes armés terroristes», note Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions de Défense au journal français l'Opinion.
Le magazine du 7 janvier 2018 : Plus de 2000 #morts au #Mali selon le PARENA depuis 2013. Ecoutez ici : https://t.co/Kx8kOKNNda pic.twitter.com/lGCM6SlsYP
— Studio Tamani (@StudioTamani) January 7, 2018
Le parti d’opposition indique que «2017 a été l’année la plus meurtrière depuis l’accession du président IBK (Ibrahim Boubacar Keïta, NDLR) à la magistrature suprême le 4 septembre 2013». Depuis cette date, au moins 2108 personnes ont été tuées et 1157 autres blessées, affirme-t-il.
Ce mouvement d’opposition attribue ce sombre bilan au «manque d’Etat» au Mali et met en cause la gestion du président malien. Certains responsables de la majorité présidentielle reconnaissent la dégradation de la situation sécuritaire du pays. Cependant, ils se méfient des chiffres du Parena qui ne sont, selon eux, pas officiels, ajoute un site malien.
Les attaques de ce mouvement d'opposition s'appuient notamment sur le fait que le pays a compté cinq Premiers ministres en quatre ans. Pour ce petit parti, «IBK et ses gouvernements ont échoué à stabiliser le Mali. L’alternance devient une impérieuse nécessité».
Nord du Mali : Les djihadistes tuent 3 combattants du GATIA...https://t.co/qGCucIQ4lX pic.twitter.com/g2s2LuBpb3
— Malizine (@mali_zine) January 8, 2018
En 2018, la violence continue. Trois combattants d'un groupe armé pro-gouvernemental ont été tués le 6 janvier dans le nord du Mali par des djihadistes présumés, ont indiqué à l'AFP des sources sécuritaires et administratives, alors qu'un militaire retraité et un civil malien, otages depuis juillet 2017, ont été libérés la veille.
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