Mali : tentative de coup d'État militaire
Au Mali, une mutinerie a eu lieu, mardi 18 août. Le président, Ibrahim Boubacar Keïta, est désormais aux mains des mutins.
La foule est sortie acclamer des hommes armés à bord de blindés sur la place de l'Indépendance à Bamako. Et l'immeuble où résidait le ministre de la Justice est en flammes. Mais que se passe-t-il véritablement mardi 18 août au Mali ? Le pays est-il en train de vivre un coup d'État ? Une seule certitude : une mutinerie a éclaté dans une base militaire à 15 kilomètres de Bamako, la capitale.
La France condamne
Les mutins prétendent avoir arrêté le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre. Cette action a été dénoncée par l'Union européenne et l'Union africaine. De son côté, l'ONU appelle à la libération immédiate et sans condition du président. La France, par la voix de l'Elysée, a déclaré dans un communiqué qu'elle suivait attentivement la situation et condamnait la tentative de mutinerie. 8 500 Français vivent actuellement au Mali. Plus de 5 000 militaires français sont également présents sur le sol malien pour combattre les jihadistes (cf charte franceinfo).
"Des manifestants se sont mobilisés par centaines sur la place de l'Indépendance, symbole de la contestation du pouvoir depuis maintenant trois mois, pour soutenir les militaires qui avaient pris possession du camp militaire de Kati", a confirmé Paul Lorgerie, journaliste indépendant présent au Mali, dans le journal de 23 heures de franceinfo.
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