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Maroc : nouvelle campagne de régularisation de migrants subsahariens

Les autorités marocaines ont annoncé, le 28 mars 2018, l’adoption d’une nouvelle opération permettant la régularisation des sans-papiers. Ils sont pour la plupart d'origine subsaharienne.
Article rédigé par Eléonore Abou Ez
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min


Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), un organisme étatique qui chapeaute la régularisation des sans-papiers, a précisé que les assouplissements des critères d'éligibilité visaient à «élargir le contingent des étrangers bénéficiaires de la régularisation».
C’est la deuxième phase d’une vaste opération qui a déjà permis la régularisation de quelque 23 000 migrants en 2014.

Qui est concerné ?
Les «mineurs non accompagnés» pourront, pour la première fois, être régularisés pour entrer dans le royaume. Les nouvelles mesures concernent aussi «les étrangers pouvant justifier d’une activité professionnelle» ainsi que ceux qui «disposent d’un niveau d’instruction équivalent au collège» et ceux qui résident au Maroc depuis cinq ans. 

Combien de dossiers ? 
Selon le Conseil national des droits de l’Homme, 28.400 dossiers de régularisation ont été déposés dans le cadre de la deuxième opération de régularisation. Il s’agit principalement de migrants venus d’Afrique subsaharienne. 

Le Maroc, qui a réintégré début 2017 l'Union africaine, se pose en exemple dans la gestion des migrants depuis qu’il a adopté en 2013 une nouvelle politique migratoire.
La première opération de régularisation est intervenue après une polémique, l'année suivante, sur la montée des violences à l’encontre des migrants subsahariens.

Autrefois pays de transit, le royaume est progressivement devenu pays d'accueil, même si de nombreux migrants gardent l'espoir de rejoindre l'Europe, en traversant le détroit de Gibraltar ou en pénétrant dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

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