Séisme au Maroc : la crainte de répliques
Marrakech se réveille encore avec les cauchemars du séisme qui l’a frappée vendredi 8 septembre dans la soirée. À même le sol, couverts d’un simple drap, les sinistrés ont passé la nuit dans les rues devenues un dortoir improvisé. Certains parviennent à trouver le sommeil, mais pour d’autres, il est impossible de dormir. Traumatisée, une mère n’arrive plus à allaiter son fils de cinq mois. Comment oublier et aller mieux quand tout autour rappelle la catastrophe, et que se nourrir devient difficile ?
Risque d'effondrement
"Mes fils sont affamés et ils n’ont rien mangé depuis hier. Je cherche de la nourriture mais je n’en trouve pas", explique un père de famille. L’entraide s’organise peu à peu grâce à la mobilisation de volontaires, mais beaucoup de sinistrés disent se sentir délaissés. Ceux qui ont encore un toit préfèrent ne pas s’abriter en dessous. À la moindre réplique, les murs menacent de s’effondrer. Les autorités disent prévoir la distribution de kits alimentaires, tentes et couvertures pour les sinistrés.
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