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Niger : des "échanges en cours" pour que les forces françaises se retirent du pays, selon le Premier ministre nommé par les militaires

Le gouvernement formé par la junte souhaite néanmoins conserver certains lien avec la France et son armée.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 1min
Le Premier ministre du gouverment formé par la junte militaire au Niger,  Mahaman Lamine Zeine, lors d'une conférence de presse à Niamey, le 4 septembre 2023. (AFP)

Le Premier ministre nommé par le régime militaire au Niger, Mahaman Lamine Zeine, a affirmé lundi 4 septembre que "des échanges" étaient "en cours" pour que les forces françaises basées dans le pays se retirent "rapidement", tout en espérant "maintenir une coopération" avec la France. Une position plus nuancée, exprimée après des semaines de déclarations anti-françaises de la part du régime et d'une partie de la population.

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Rappelant que le gouvernement nigérien a dénoncé des accords militaires avec Paris, Ali Mahaman Lamine Zeine a affirmé que les forces françaises "sont dans une position d'illégalité" et estimé que "les échanges qui sont en cours devraient permettre très rapidement que ces forces se retirent". Lors d'une conférence de presse, le chef du nouveau gouvernement a toutefois déclaré vouloir "maintenir une coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses"

Les tensions diplomatiques sont à leur comble entre le régime militaire au pouvoir depuis le coup d'Etat du 26 juillet et la France qui ne reconnaît pas leur légitimité. Quelque 1 500 soldats français sont stationnés au Niger pour participer à la lutte contre les mouvements jihadistes, dans le cadre d'accords militaires bilatéraux. L'heure semble désormais à la réouverture, du dialogue comme de l'espace aérien nigérien, qui était verrouillé depuis le 6 août 

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