Nigeria : 21 lycéennes de Chibok libérées par le groupe jihadiste Boko Haram
Les autorités espèrent que cette nouvelle étape, atteinte jeudi, aidera à retrouver les 197 autres jeunes filles toujours entre les mains de Boko Haram depuis avril 2014.
21 lycéennes de Chibok, enlevées par Boko Haram il y a plus de deux ans, ont été libérées par leurs ravisseurs, jeudi 13 octobre. Cette libération a eu lieu après des négociations entre le gouvernement et le groupe jihadiste nigérian, facilitées par la Suisse et le Comité international de la Croix-Rouge.
Le vice-président nigérian Yemi Osinbajo a accueilli les jeunes filles à Abuja, qualifiant leur libération de "très bonne nouvelle pour le pays tout entier"."Elles sont en relativement bonne santé compte tenu des conditions dans lesquelles elles ont été retenues."
197 lycéennes toujours captives
Les autorités espèrent que cette nouvelle étape aidera à retrouver les 197 autres jeunes filles toujours entre les mains de Boko Haram depuis avril 2014."Ce n'est qu'une première étape, et nous pensons que cela nous conduira à libération de toutes les filles", a déclaré le ministre de l'Information, Lai Mohammed à Abuja."Cela ne veut pas dire que nous mettons fin aux opérations militaires, mais cela pourrait être une autre manière de conduire les contre-offensives dans cette guerre contre la terreur", a-t-il ajouté.
Les lycéennes ont été échangées contre quatre combattants de Boko Haram dans la ville de Banki, à la frontière du Cameroun, selon des sources locales."Les filles ont été amenées à Kumshe, à 15 km de Banki (...), vers 3 heures du matin. Les quatre combattants de Boko Haram sont arrivés à Banki depuis Maiduguri dans un hélicoptère de l'armée et ont été conduits à Kumshe", a rapporté une source proche du dossier.
La présidence avait révélé le mois dernier que de précédentes négociations avec Boko Haram avaient échoué, notamment à cause des récentes divisions à la tête du groupe islamiste, ou parce que le gouvernement était réticent à accéder aux demandes du groupe. Le ministre de l'Information a été catégorique: "Ce n'était pas un échange".
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