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Appel à la libération de journalistes en Egypte

Les autorités égyptiennes avaient arrêté, le 20 septembre 2019, plusieurs journalistes ayant couvert les manifestations dans plusieurs villes du pays.

Article rédigé par franceinfo Afrique
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Jets de gaz lacrymogènes dans le centre du Caire, le 21 septembre 2019, pour disperser des manifestants anti-gouvernementaux. (GEHAD HAMDY / DPA / AFP)

L'ONG Comité de protection des journalistes (CPJ) a appelé, le 23 septembre, les autorités égyptiennes à libérer tous les journalistes arrêtés pour avoir couvert des manifestations, qui se sont déroulées depuis le 19 septembre, dans plusieurs villes d'Egypte. Le site affirme qu’un photographe, Amr Hisham, du site d'information Masrawy, tout comme son confrère photographe indépendant Sayed Abd Ellah, ont été arrétés après les manifestations anti-Sissi qui ont éclaté les 20 et 21 septembre. De plus, "le 20 septembre, la police du Caire a arrêté Mohamed Ibrahim, un blogueur connu sous le nom de Mohamed Oxygen, qui a retransmis en direct les manifestations et partagé en ligne des informations sur celles-ci", écrit de Washington le CPJ.

Outre ces arrestations, le site du CPJ fait état d'informations indiquant qu'internet a été rendu difficilement accessible en Egypte. Le très officiel Ahramonline a lui-même indiqué que "le régulateur égyptien des médias a déclaré qu'il était 'probable' que la BBC et d'autres sites d'informations aient été bloqués en Egypte pour une couverture 'inexacte' des manifestations".

Ces menaces du responsable du contrôle des médias "interviennent quasiment un jour après que le service d’information du pays (SIS), qui gère le centre de la presse étrangère, a appelé les médias internationaux et leurs correspondants accrédités au Caire à se conformer aux normes professionnelles reconnues sur le plan international dans la couverture des informations égyptiennes", note Ahram en anglais. Selon ce média, le president Sissi a qualifié "les vidéos (des manifestations, NDLR) de mensonges et fabrications".

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