La PHOTO. Liberia: tension à Monrovia après la suspension du processus électoral
La tension est montée d'un cran depuis la suspension par la Cour suprême, le 6 novembre 2017, de l'élection du nouveau président. Un parti d'opposition a déposé un recours. Il dénonce des irrégularités et des fraudes durant le premier tour du scrutin. Les procédures judiciaires pourraient prendre plusieurs semaines. Arrivé en tête du premier tour, Georges Weah appelle ses partisans au calme.
La police libérienne lourdement armée monte la garde devant la Cour suprême. La présidente sortante du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, appelle ses concitoyens à préserver la «démocratie attaquée». Dans un message à la nation, elle a déploré le discours de haine de certains responsables politiques qui l'accusent d'avoir pesé sur les résultats du premier tour. L'imbroglio juridique et politique actuel amène des incertitudes sur la première transition démocratique depuis trois générations dans ce petit pays anglophone d'Afrique de l'Ouest. De 1989 à 2003, le Liberia a été ravagé par l'une des plus atroces guerres civiles du continent qui a fait 250.000 morts.
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