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LA PHOTO. Rassemblement anti-Mugabe à Harare sous l'œil bienveillant de l'armée

Le président du Zimbabwe Robert Mugabe résistait encore, le 20 novembre 2017, aux appels à la démission après 37 ans de règne. Contre toute attente, il a affirmé dans un discours télévisé la veille qu'il restait le «commandant en chef» du pays. C'est pour protester contre sa décision de limoger le vice-président Mnangagwa que l'armée a pris le contrôle du pays dans la nuit du 14 au 15 novembre.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
 

Harare, le 18 novembre 2017. Sous l'œil bienveillant de l'armée, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont envahi les rues de la capitale Harare et de la deuxième ville du pays Bulawayo (sud-ouest), aux cris de «Bye bye Robert» ou «Adieu grand-père». Des manifestants se sont dit déçus par sa déclaration télévisée qui a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le pays. Ils espéraient que son régime, lâché un à un par tous ses soutiens, tombe enfin. Mais pour beaucoup, «le mouvement est irréversible, il va partir, que cela prenne quelques jours ou quelques semaines». Dès la fin du discours, les anciens combattants de la guerre d'indépendance ont annoncé une nouvelle manifestation, le 22 novembre, pour exiger le départ du «camarade Bob».

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