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Maroc: au congrès de l'Istiqlal, les débats se font à coups de chaises (vidéo)
Les chaises et les assiettes ont volé au 17e congrès de l’Istiqlal, ouvert le 29 septembre. Les congressistes devaient élire leur secrétaire général quand les bagarres ont éclaté. Parti historique de l’indépendance, cette formation conservatrice ne participe pas à la coalition gouvernementale.
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Le stade Moulay Abdellah de Rabat, qui abrite le congrès du «parti de l'Indépendance», s'est transformé en «champ de bataille» entre partisans du secrétaire général sortant Hamid Chabat, en lice pour sa propre succession, et ceux de son principal rival Nizar Baraka.
Nizar Baraka, qui fut ministre à deux reprises avant d'être porté à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE), fait lui figure de favori et dispose d'un large soutien dans les rangs de l'Istiqlal.
Finalement, malgré le retour au calme, le congrès a décidé de reporter l'élection au 7 octobre.
Finalement, malgré le retour au calme, le congrès a décidé de reporter l'élection au 7 octobre.
#Maroc : Les élections de l'#stiqlal reportées au samedi https://t.co/ClItuE8QD9
— ANADOLU AGENCY (FR) (@aa_french) October 1, 2017
Parti de l'Indépendance
Parti le plus ancien du royaume, né dans les années 30, héros de la lutte pour l'indépendance contre le colonisateur français, l'Istiqlal (parti de l’indépendance, en français) a longtemps dominé la vie politique marocaine avant d'entamer en 2011 un lent déclin.
A l’indépendance, il est arrivé naturellement au pouvoir mais s'est vu rapidement tiraillé entre plusieurs tendances. L’aile gauche, menée par Mehdi Ben Barka, s'est alors séparée du parti pour former l'UNFP.
En 2013, le parti a annoncé son retrait de la coalition gouvernementale. Lors des dernières législatives, en 2016, le parti (avec 10,7% des voix) a fortement reculé et s’est retrouvé distancé par le PJD (islamiste, 27% des voix).
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