Quatre membres d'ACF et leurs pilotes libérés en Somalie
Les quatre humanitaires d'Action contre la faim (ACF) - deux Françaises, un Belge et un Bulgare - et leurs deux pilotes kenyans avaient été enlevés le 5 novembre dernier à Dhusa Mareb, une localité proche de la frontière éthiopienne, à 350 km de Mogadiscio, la capitale de la Somalie (lire notre article).
Leurs ravisseurs s'étaient emparés d'eux alors qu'ils se dirigeaient vers l'aéroport pour repartir à Nairobi, au Kenya. L'action n'a jamais été revendiquée. Selon les autorités locales, les otages auraient été emmenés et gardés dans le centre du pays.
L'Elysée, dans un communiqué, “se réjouit et exprime son vif soulagement après l'annonce de la libération” et réaffirme la détermination de la France à “lutter contre ces actes criminels, aux côtés de tous nos partenaires de la communauté internationale”.
Mais sur les conditions de leur libération, il se contente d'adresser “ses chaleureuses félicitations à tous ceux dont l'implication a permis le dénouement de cette prise d'otages”. Mais le texte ne pipe pas mot sur une éventuelle rançon. Dans ce pays livré au chaos depuis le début d'une guerre civile en 1991, les enlèvements d'étrangers et de membres d'organisations humanitaires se multiplient. Et tout comme les pirates en mer, les ravisseurs demandent généralement des rançons pour libérer leurs otages. L'ONG ACF est présente en Somalie depuis 1992.
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