L'Espagne et le Maroc mettent fin à une brouille diplomatique majeure liée au Sahara occidental
"Aujourd'hui, nous entamons une nouvelle étape dans notre relation avec le Maroc basée sur le respect mutuel, le respect des accords, l'absence d'actions unilatérales et la transparence et la communication permanente", a écrit le gouvernement espagnol dans un communiqué.
"Une nouvelle étape" dans les relations entre l'Espagne et le Maroc. Madrid et Rabat ont mis fin à près d'un an de brouille diplomatique majeure autour du territoire disputé du Sahara occidental, vendredi 18 mars, après un changement radical de la position de Madrid, selon Rabat.
"Aujourd'hui, nous entamons une nouvelle étape dans notre relation avec le Maroc basée sur le respect mutuel, le respect des accords, l'absence d'actions unilatérales et la transparence et la communication permanente", a écrit le gouvernement espagnol dans un communiqué.
Cette annonce intervient après la publication d'un communiqué du palais royal marocain. Ce document a fait état d'un message du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, déclarant que le plan marocain "d'autonomie" pour le Sahara occidental était "la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend". Le gouvernement espagnol ne reprend pas dans son communiqué ce message, mais souligne que cette "étape se déroulera dans le cadre d'une feuille de route claire et ambitieuse comme l'indiquent les communiqués du gouvernement du Maroc".
Près d'un an de brouille diplomatique
Madrid annonce par ailleurs qu'une visite de Pedro Sanchez au Maroc est programmée, et que le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, se rendra à Rabat "avant la fin du mois".
Le conflit du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un "territoire non autonome" par l'ONU, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger. La brouille diplomatique entre Madrid et Rabat avait été provoquée en avril 2021 par l'accueil en Espagne du chef du Front Polisario Brahim Ghali, pour y être soigné du Covid-19,
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