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Selon son porte-parole en France, Gbagbo ne quittera pas le pouvoir

La pression internationale s'est considérablement renforcée hier sur le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, sommé de quitter le pouvoir au lendemain de violences meurtrières à Abidjan contre les partisans de son rival Alassane Ouattara. Nicolas Sarkozy lui a demandé de partir "avant la fin de la semaine". Mais selon Bernard Houdin, son porte-parole en France, il ne partira pas.
Article rédigé par franceinfo
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Selon Bernard Houdin, le conseiller spécial de Laurent Gbagbo,“il suffit de connaître la vie politique du président Gbagbo depuis trente ans. C'est un monsieur qui s'est formé dans l'action politique pour défendre la démocratie dans un pays où il n'y avait que le parti unique. C'est un monsieur qui s'est battu pour que l'alternance se fasse de façon démocratique à travers des élections....Et je pense que le président Gbabo en tant que grand démocrate ne doit pas quitter le pouvoir après une élection qui est en grande partie truquée dans le nord...Toutes les parties devraient commencer à réfléchir, à discuter...”

Hier Nicolas Sarkozy a prévenu que M. Gbagbo devait
partir "avant la fin de la semaine". Sans quoi il figurera "nommément" avec son
épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'Union
européenne.
L'UE a exhorté l'armée à "se placer sous l'autorité" de M. Ouattara,
reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur de l'élection du 28
novembre. Le département d'Etat américain a également brandi la menace de
sanctions.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé que le maintien au
pouvoir de M. Gbagbo conduirait à une "parodie de démocratie".

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