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LA PHOTO. Erythrée: l’exode des jeunes se poursuit en silence

L’Erythrée se vide jour après jour de ses habitants. Des milliers de personnes, notamment des jeunes, continuent de fuir l’un des régimes les plus répressifs au monde. En juin 2016, une commission d’enquête de l’ONU avait accusé Asmara de crimes contre l’humanité mais… rien ne change.
Article rédigé par Eléonore Abou Ez
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Des adolescents érythréens attendent d'être enregistrés comme réfugiés dans le centre d’accueil d’Endabaguna dans la région de Tigré, en Ethiopie. Selon une commission d’enquête des Nations Unies, près de 5000 personnes traversent la frontière tous les mois pour échapper à la répression du pouvoir. Il s’agit notamment d’hommes et de mineurs. «La plupart disent fuir la conscription militaire obligatoire et indéfinie. D'autres, également, évoquent des violations des droits de l'Homme de toutes sortes», comme l’explique à RFI Kisut Gebre Egziabher, porte-parole du HCR. L'Erythrée, un des pays les plus pauvres d'Afrique, est contrôlée d'une main de fer par le président Issaias Afeworki depuis son indépendance de l'Ethiopie en 1993. (Tiksa Negeri / Reuters)

A la recherche d’une nouvelle vie... Des adolescents érythréens attendent d'être enregistrés comme réfugiés dans le centre d’accueil d’Endabaguna dans la région de Tigré, en Ethiopie. Selon une commission d’enquête des Nations Unies, près de 5000 personnes traversent la frontière tous les mois pour échapper à la répression du pouvoir. Il s’agit notamment d’hommes et de mineurs. «La plupart disent fuir la conscription militaire obligatoire et indéfinie. D'autres, également, évoquent des violations des droits de l'Homme de toutes sortes», comme l’explique à RFI Kisut Gebre Egziabher, porte-parole du HCR. L'Erythrée, un des pays les plus pauvres d'Afrique, est contrôlée d'une main de fer par le président Issaias Afeworki depuis son indépendance de l'Ethiopie en 1993.

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