Cet article date de plus de six ans.

LA PHOTO.Le festival de Boujloud, un «halloween» marocain

Déguisés en monstrueuses créatures ou vêtus de costumes confectionnés à partir de peaux de moutons ou de boucs, de jeunes Marocains s'adonnent à un spectacle de danse dans les quartiers marginalisés de la ville de Salé qui fait face à la capitale Rabat. Ils célèbrent la douzième édition du festival de Boujloud, littéralement «le père des peaux» en arabe, organisée au lendemain de l'Aïd al-Adha.
Article rédigé par Alain Chémali
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
«Le festival vise à faire parvenir notre voix aux élus et à les sensibiliser à nos besoins», affirme Mohamed Wahib, président d'Espace solidarité et développement, qui organise l'évènement. L'association, créée par des habitants du quartier de Sidi Moussa abritant le mausolée du saint du même nom, tend également à donner «un rayonnement médiatique au quartier». Bien que célébré dans plusieurs villes marocaines, chaque festival Boujloud a ses particularités. «Chaque région a sa propre façon de porter le déguisement. Dans la nôtre, nous utilisons une dizaine de type de peaux», indique Mbarek Seksiwi venu de la ville d'Agadir, dans le sud, pour y participer. (FADEL SENNA/AFP)

Le festival de Boujloud à Sidi Moussa «Le festival vise à faire parvenir notre voix aux élus et à les sensibiliser à nos besoins», affirme Mohamed Wahib, président d'Espace solidarité et développement, qui organise l'évènement. L'association, créée par des habitants du quartier de Sidi Moussa abritant le mausolée du saint du même nom, tend également à donner «un rayonnement médiatique au quartier». Bien que célébré dans plusieurs villes marocaines, chaque festival Boujloud a ses particularités. «Chaque région a sa propre façon de porter le déguisement. Dans la nôtre, nous utilisons une dizaine de type de peaux», indique Mbarek Seksiwi venu de la ville d'Agadir, dans le sud, pour y participer.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.