C'est une grande première à Madagascar, et elle porte ses fruits. Un mois d'amnistie nationale a été décrété, pendant lequel les citoyens sont appelés à déposer leurs armes détenues illégalement. Cette opération s'inscrit dans le cadre plus large de celle de l'Union africaine, intitulée «Faire taire les armes», mais aussi d'une mission des Nations unies luttant contre leur circulation illicite.
Détruire les armes pour maintenir la paix. «Les armes doivent contribuer au maintien de la paix et en aucun cas être facteur de trouble», tel est le credo du Premier ministre de Madagascar Christian Ntsay. Il a donc assisté à la destruction de pas moins de 846 armes à feu telles que fusils de chasse, armes de guerre, fusils semi-automatiques, pistolets automatiques et même armes de fabrication artisanale. Elles ont été récupérées sous le patronage conjoint de la police, de la gendarmerie et des forces armées. Autant d'armes qui ont été exposées et alignées sur la place de l'hôtel de ville d'Analakely à Antananarivo. Là, les chenilles d'un bulldozer les ont mises en charpie pour les réduire au silence. Cette amnistie est amenée à durer tout le mois d'octobre. Et donc, à priori, la récolte n'est pas finie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.