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Nigeria: le troc de la survie pour les victimes du groupe islamiste Boko Haram

Depuis 2009, Boko Haram, soutenu en partie par Daech, n'en finit pas de tuer ou d'enlever soldats ou civils dans le nord-est du Nigeria, poussant deux millions de personnes à émigrer ou à se déplacer dans le pays. C'est à Bakasi, l'un des camps poussiéreux de l'Etat de Borno, où vivent 21.000 personnes, que le photographe Afolabi Sotunde, né à Lagos, a installé son studio.
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min

Là où le mouvement islamiste Boko Haram veut imposer un califat, ses victimes relèvent la tête devant l'objectif de Sotunde. Leur message: nous ne voulons pas dépendre de la seule aide extérieure (souvent détournée par la corruption, NDLR), nous échangeons le peu que nous avons pour être les plus autonomes possible. La mise en scène très posée du photographe ajoute de la grandeur au fragile équilibre mis en place.

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