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Mogadiscio, une ville en vie

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
​Après 22 années de guerre civile et plusieurs années d’occupation par des groupes islamistes radicaux, la capitale somalienne Mogadiscio a repris vie. La diaspora somalienne est revenue ouvrant hôtels, restaurants et boutiques. Et des sociétés turques reconstruisent les routes et les immeubles.

Pourtant, le danger est encore là. Le 22 octobre 2013, Mohamed Mohamud Timacade, un journaliste somalien, a été grièvement blessé par balles dans la ville. Même si la possibilité d’un règlement de comptes n’est pas écartée, l’hypothèse d’un attentat perpétré par les shebabs est plus probable. En 2013, ils ont revendiqué plusieurs attentats à Mogadiscio.
 
Il y deux ans, la ville était sous leur contrôle, mais les18.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie, sous mandat onusien, ont réussi à les repousser des principales grandes villes du pays. Ces islamistes continuent toutefois de contrôler certaines zones dans les campagnes, où ils accentuent les attaques-suicide.
 
En représailles à l'intervention militaire kényane menée contre eux au sud de la Somalie depuis fin 2011, les shebabs ont fait récemment parlé d’eux en attaquant le centre commercial Westgate au Kenya.
 
Le Kenya avec l'Ouganda et le Burundi font partie de la Force de l'Union africaine en Somalie, déployée depuis 2007 pour combattre les groupuscules islamistes.
 
Les photographes Feisal Omar et Omar Faruk, basés à Mogadiscio rendent compte de  la vie quotidienne dans la capitale somalienne, de septembre à octobre 2013. Ils apportent la preuve que la vie y a repris ses droits.

 (REUTERS/Feisal Omar )
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On estime à 369.000 le nombre de personnes déplacées vivant à Mogadiscio, à cause de la famine de 2011 ou des conflits. Le gouvernement, qui veut assainir la capitale, détruit ces logements de fortunes. (REUTERS/Omar Faruk )
Des chameaux embarquent vers les pays du Moyen-Orient. (  REUTERS/Feisal Omar )
 (REUTERS/Feisal Omar )
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 (REUTER S / Feisal Omar )
 (REUTERS/Omar Faruk  )
malgré un attentat-suicide meurtrier dans le quartier Hamar Weyn, les vendeurs de rue y réinvestissent les trottoirs. (REUTERS / Feisal Omar )
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les étalages regorgent de denrées de toutes sortes. (REUTERS / Feisal Omar )
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En 2010, les insurgés islamistes du Hezb al-Islam avaient obligé les hommes à porter  la barbe. ( REUTERS/Omar Faruk )
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Il y n’y a pratiquement plus de chrétiens en Somalie. (REUTERS/Feisal Omar )
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Quand les shebabs étaient présents, le djihad était enseigné en classe. (REUTERS/Feisal Omar )
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 ( REUTERS/Feisal Omar )
un attentat à la voiture piégée avait eu lieu devant un restaurant sur la plage du Lido . Aujourd’hui, les gens s’y rendent pendant leur temps libre. (REUTERS/Omar Faruk )
 ( REUTERS/Omar Faruk )
Il y a deux ans, les islamistes les auraient fouettés, car il était interdit que deux personnes de sexe opposé marchent ensemble. (  REUTERS/Feisal Omar )
 (REUTERS/Feisal Omar )

 (REUTERS/Omar Faruk )
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 (REUTERS/Feisal Omar )
la place de l’ancien parlement où une camionnette a été abandonnée. (REUTERS/Feisal Omar )
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 ( REUTERS/Omar Faruk )
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 (REUTERS/Feisal Omar )
La police passe au peigne fin les véhicules, preuve que la loi et l’ordre sont revenus dans la ville. ( REUTERS/Feisal Omar )

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