2003. Le début de dix ans de rébellion sanglante au Darfour
Depuis le début de ce conflit terriblement meurtrier, les rebelles non-arabes réclament un partage plus équitable des ressources terrestres et plus d'autonomie pour leur région qu'ils estiment «marginalisée» par les autorités de Khartoum, la capitale du Soudan, à majorité arabe.
Très rapidement, les autorités chargent les milices arabes janjawids de mater la révolte et de contraindre les cultivateurs sédentaires africains à l’exode.
Retour sur ces «déplacements » massifs …
En attendant, le Darfour est toujours en proie à une grande insécurité et les heurts entre rebelles et troupes gouvernementales se poursuivent. Les milices arabes, dont certaines ont remis en cause leur allégeance à Khartoum, se sont reconverties dans les enlèvements et le banditisme et ont même commencé à se battre entre elles, devenant «incontrôlables», selon des sources humanitaires.
En ce début 2013, au moins 1,4 million de personnes vivent encore dans des camps de déplacés.
«J'ai l'impression que le Darfour n'est pas oublié, mais je dirais qu'il est ignoré», estime une source humanitaire.
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