Barrage de la Renaissance : l'ONU tente d'apaiser les relations entre l'Éthiopie, l'Égypte et le Soudan
L'Égypte et le Soudan s'inquiètent de voir l'Éthiopie construire un barrage hydroélectrique démesuré qui pourrait bientôt les priver de l'eau du Nil. Les deux pays ont saisi l'ONU et menacent leur voisin dans une guerre de l'eau qui dure depuis plusieurs années.
En Éthiopie, le barrage de la Renaissance est en construction sur le Nil depuis une dizaine d'années. Il s'agit d'une construction massive, le barrage hydroélectrique le plus puissant d'Afrique. Ce fleuve est la première ressource en eau de l'Égypte et du Soudan, qui ont peur de manquer d'eau à cause de ce barrage en amont.
L'ONU doit apaiser les relations entre les trois pays voisins
L'Égypte dépend du Nil à 97% pour ses besoins en eau douce, notamment en agriculture. Le Caire a accusé Addis Abeba de mettre les autres pays en danger de mort avec ce barrage, et a fait appel aux Nations Unies. L'Égype et le Soudan demandent à l'Éthiopie de remplir le réservoir du barrage, deux fois plus grand que la métropole du Grand Paris, en 15 ans pour éviter une pénurie d'eau. Mais l'Éthiopie, dont les besoins énergétiques sont énormes, veut aller plus vite, en cinq à six ans. Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni jeudi 8 juillet pour tenter d'apaiser la situation.
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